Le Sud de la Grande île se désertifie. La famine, l'opération Kéré, sont l'illustration de la tragédie écologique qui frappe la région. Depuis trois jours, les habitants du district d'Ambovombe à l'Ouest de Fort-Dauphin sont confrontés à une tempête de sable sans précédent.
Il est devenu impossible de sortir de son domicile. Voilà trois jours que des rafales de vent balayent sans cesse le district d'Ambovombe. Les violentes bourrasques provoquent une tempête de sable et de poussières qui rend l'air irrespirable : "Il est dangereux d'aller dehors avec ce temps. Je constate que des personnes souffrent de problèmes respiratoires", explique le responsable d'une radio locale contacté par L'Express de Madagascar. Sa radio, très populaire, tente d'alerter l'opinion publique. Elle couvre cette région, située à de 100 km à l'Ouest de Fort-Dauphin.
La sécheresse touche le Sud de Madagascar depuis deux ans. Les agriculteurs ont attendu en vain la pluie. Ils ont fini par consommer leur stock de semence pour ne pas mourir de faim. Aujourd'hui, sans la moindre récolte et sans eau, ils se nourrissent de cactus et de tamarins. Des aliments dépourvus des apports indispensables pour les femmes qui allaitent leurs nouveaux-nés, insuffisantes pour les enfants comme les adultes. Les premières victimes de la famine ont été recensées avant l'arrivée des premiers dons alimentaires.
L'opération Kéré 2020, accompagnée par Réunion la 1ère, a débuté avec la distribution de colis alimentaires, dans les villes de Tsihombe et Antaritarika. La première localité compte plus de 64 000 habitants, la seconde 12 000. Tous sont exsangues et comptent sur ces dons pour survivre.
De nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer la corruption des élus malgaches, les détournements de fonds, cependant aujourd'hui l'urgence est de donner à manger à une population qui est la victime de ces personnes sans scrupule. L'opération Kéré s'appuie sur des associations humanitaires connues et reconnues. Elles œuvrent depuis des décennies à Madagascar et connaissent parfaitement les circuits qu'elles gèrent de A à Z.
L'opération Kéré a débuté dans les villes voisines
Madagascar : les premières aides de l'opération Kéré sont arrivées
Du cactus et des tamarins pour seule nourriture
La sécheresse touche le Sud de Madagascar depuis deux ans. Les agriculteurs ont attendu en vain la pluie. Ils ont fini par consommer leur stock de semence pour ne pas mourir de faim. Aujourd'hui, sans la moindre récolte et sans eau, ils se nourrissent de cactus et de tamarins. Des aliments dépourvus des apports indispensables pour les femmes qui allaitent leurs nouveaux-nés, insuffisantes pour les enfants comme les adultes. Les premières victimes de la famine ont été recensées avant l'arrivée des premiers dons alimentaires.
Distribution de l'aide grâce au dons de l'opération Kéré
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Offrir à manger !
L'opération Kéré 2020, accompagnée par Réunion la 1ère, a débuté avec la distribution de colis alimentaires, dans les villes de Tsihombe et Antaritarika. La première localité compte plus de 64 000 habitants, la seconde 12 000. Tous sont exsangues et comptent sur ces dons pour survivre.
De nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer la corruption des élus malgaches, les détournements de fonds, cependant aujourd'hui l'urgence est de donner à manger à une population qui est la victime de ces personnes sans scrupule. L'opération Kéré s'appuie sur des associations humanitaires connues et reconnues. Elles œuvrent depuis des décennies à Madagascar et connaissent parfaitement les circuits qu'elles gèrent de A à Z.