Madagascar : une tonne de déchets médicaux covid à Tana, quotidiennement

Le stockage, le transport et le traitement des déchets médicaux, avec la pandémie de covid, sont devenus un casse-tête pour les autorités sanitaires de Tananarive. Tous les jours, depuis la deuxième vague, les hôpitaux jettent une tonne de matériel. Des détritus hospitaliers dangereux ! 

La seconde vague covid a provoqué une augmentation imprévue des déchets hospitaliers. À Tananarive, les douze centres de traitement ont très vite été saturés. Les autorités sanitaires ont fait appel aux services en charge de la sécurité épidémiologique de l'aéroport d'Ivato, pour les soulager. Malgré ces dispositions, les centres habilités pour le traitement des poubelles des hôpitaux étaient débordés.  

"La ville d’Antananarivo a enregistré environ une tonne de déchets médicaux par jour", note le Dr Norohasina Rakotoarison. Avant de renchérir, "une quantité officiellement enregistrée auprès des douze centres de traitement et des hôpitaux dédiés à la Covid-19."

Sans l'amortissement de l'épidémie, la capitale malgache se serait retrouvée dans une impasse. Afin d'éviter qu'une telle situation se produise à nouveau dans les mois ou les années à venir, de nouvelles pistes, comme celle du recyclage doivent être explorées, écrit Midi-Madagaskara.

Des retards de salaires pour le personnel médical

 

Les salariés des centres de lutte contre la covid-19 manifestaient, mardi, contre les retards de paiement des salaires. Pendant des mois, ils ont soigné les patients sans être payés. La seconde vague étant passée, les centres ferment. De plus, en signant leur contrat, le personnel avait la promesse d'être redéployé, dans les hôpitaux de la capitale.

Interrogé sur leurs revendications,Dave Patrick Rakotomalala, directeur de cabinet du ministère de la Santé publique, a expliqué à 2424.mg : "les démarches administratives pour débloquer ces salaires sont en cours, tout en précisant que de nombreuses étapes restent encore à suivre", avant de dédouaner ses services, "le ministère de la Santé publique n’est pas la seule institution impliquée". Des fautes d'orthographe dans les noms compliqueraient le versement des salaires. Le redéploiement annoncé sera effectué, selon le directeur de cabinet. Ils signeront un contrat d'un an.