L'ambassade de France a expliqué que la décision de l'aviation civile est la conséquence du non-respect des accords de réciprocité signés entre les deux pays. Madagascar affirme de son côté que ces rapatriements s'inscrivent dans la crise sanitaire et sortent du cadre des vols commerciaux.
Les passagers du vol MD050, qui devaient s'envoler vers Paris, ce lundi à 20 heures, sont restés à Madagascar. L'aviation civile française avait prévenu les autorités de la Grande île de son refus d'accueillir l'avion malgache sur son sol dimanche, s'il devait rapatrier des voyageurs malgaches le lendemain. L'ambassade de France a précisé, ce lundi 28 septembre 2020, que cette décision est liée aux accords de réciprocité qui lient les deux pays.
Selon les autorités françaises, Air France doit être associée à cette opération. Si ce n'est pas le cas, alors Air-Mad n'a plus le droit de se poser sur le tarmac d'Orly. Pour l'instant, les deux compagnies se limitent aux voyages de Tana vers Paris pour Air Madagascar et de Paris à destination d'Ivato pour Air France. Ces vols de rapatriement sont hebdomadaires écrit 2424.mg.
Du côté de Madagascar, on ne partage pas du tout cette lecture des faits. Madagascar-Tribune précise que depuis le début de la crise sanitaire Air-France est associée aux vols spéciaux pour rapatrier les Français et les Européens bloqués sur la Grande île.
En fait derrière ce bras de fer, il est question de l'autorisation pour Air-France de reprendre ses vols commerciaux, trois fois par semaine, entre Paris et Madagascar à partir du mois d'octobre 2020. Or, l'espace aérien malgache reste clôt.
Ces tensions sont le révélateur des tensions et des inquiétudes de toutes les compagnies aériennes du monde. Les passagers seront les premières victimes de cette crise économique.
Selon les autorités françaises, Air France doit être associée à cette opération. Si ce n'est pas le cas, alors Air-Mad n'a plus le droit de se poser sur le tarmac d'Orly. Pour l'instant, les deux compagnies se limitent aux voyages de Tana vers Paris pour Air Madagascar et de Paris à destination d'Ivato pour Air France. Ces vols de rapatriement sont hebdomadaires écrit 2424.mg.
Un bras de fer sur fond de crise économique
Du côté de Madagascar, on ne partage pas du tout cette lecture des faits. Madagascar-Tribune précise que depuis le début de la crise sanitaire Air-France est associée aux vols spéciaux pour rapatrier les Français et les Européens bloqués sur la Grande île.
En fait derrière ce bras de fer, il est question de l'autorisation pour Air-France de reprendre ses vols commerciaux, trois fois par semaine, entre Paris et Madagascar à partir du mois d'octobre 2020. Or, l'espace aérien malgache reste clôt.
Ces tensions sont le révélateur des tensions et des inquiétudes de toutes les compagnies aériennes du monde. Les passagers seront les premières victimes de cette crise économique.