Maldives : l'ancien vice-président condamné à 20 ans de prison pour corruption

L'ancien vice-président des Maldives, Ahmed Adeeb, a été condamné à 20 ans de prison pour corruption, blanchiment de fonds et abus de pouvoir
En début de semaine, l'ex-vice président de l'archipel, Ahmed Adeeb, a été condamné à 20 ans de prison ferme. Il a plaidé coupable de détournement de fonds, blanchiment d'argent et corruption au détriment de l'organisme en charge du tourisme de l'archipel. Des faits, qui remontent à 2013-2018.
L'ancien vice-président des Maldives, Ahmed Adeeb, a été condamné cette semaine à 20 ans de prison pour corruption, blanchiment de fonds, abus de pouvoir et 110 200 euros d'amende. Les faits remontent à la période 2013, 2015. Alors bras droit d'Abdulla Yameen, il avait vendu des îles à très bas prix contre des "pots-de-vin". Selon la commission d'enquête, le prévenu avait fait perdre à son pays 259 millions de dollars écrit Actu Cameroun. 

Libération, qui confirme la condamnation et la peine prononcée, rappelle qu'Ahmed Adeeb a déjà défrayé la chronique judiciaire. C'était en septembre 2015. Alors vice-président, il avait été accusé de tentative d'assassinat à l'encontre de l'ancien président de la République des Maldives. Il aurait commandité l'attentat qui avait fait exploser le yacht d'Abdulla Yameen. 
 

Mal acquis ne profite jamais ! 


Cette affirmation est contestée par les nombreux contre-exemples qui pullulent dans le monde. Toutes les personnes fortunées ne sont pas vertueuses et tous les pauvres ne sont pas des voleurs. 
Un phénomène est pourtant commun à tous les pays, quand une bascule politique s'opère. La justice est alors invitée à regarder dans les dossiers douteux.

En 2018, Abdulla Yameen, président de l'archipel, doit céder son siège après 5 années d'un pouvoir absolu qui s'est appuyé sur la religion musulmane la plus stricte. 
Finalement, à la surprise générale, Ibrahim Mohamed Solih, gagne les élections présidentielles organisées en septembre 2018. Ce résultat est validé par la cours suprême le 21 octobre 2018, mettant fin au quinquennat autoritaire d'Abdulla Yameen. En novembre 2019, l'ancien chef de l'Etat est condamné à 5 ans de prison ferme pour blanchiment d'argent. Une page se referme, mais les investigations judiciaires continuent.