Les images sont effroyables. Un chien enfermé dans une carcasse de voiture. Deux autres attachés avec des chaines, l’un à une voiture, l’autre à des tôles.
A Saint-Gilles, mardi 12 mars, l’association APEBA a sauvé trois chiens de la maltraitance animale : Zach, Ziggy et Zambo. Cécile Squarzoni, présidente d’APEBA, l’Association Pour l'Education à la Bienveillance Animale, montre des images de ce sauvetage sur son téléphone.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Dans ses excréments, sans eau et sans nourriture
"C’est là qu’un chien vivait jour et nuit, dans ses excréments, sans eau et sans nourriture, décrit Cécile Squarzoni, présidente d’APEBA. Ce pauvre chien aboyait en stress. Un autre était attaché avec une chaîne et sans collier à la carcasse de voiture. On a découvert aussi des poules mortes sans eau et sans nourriture".
Le propriétaire de ces bêtes est actuellement hospitalisé. Aucune personne de sa famille ne veut prendre ne charge ces animaux. L’association APEBA a été alertée par le voisinage du mise en cause. Suite à ces signalements, avec l’aide de Kat Pattes Services 974, elle a demandé le retrait des animaux au Procureur de la République.
Jusqu’à 4 ans de prison et 50 000 euros d’amende
"La maltraitance aggravée à ce niveau peut valoir jusqu’à 4 ans de prison et 50 000 euros d’amende, assure Cécile Squarzoni, présidente d’APEBA. Si vous allez jusqu’à tuer votre animal ça peut aller jusqu’à 6 ans de prison et 75 000 euros d’amende".
Les animaux ont été retirés par le procureur de la République et mis sous placement associatif. Les trois chiens ont été vus par un vétérinaire. Actuellement, ils sont placés en pension à Saint-Benoît pour une semaine. L’association APEBA leur cherche désormais des familles d’accueil.
A la recherche de familles d’accueil
"On manque de familles d’accueil, ajoute Cécile Squarzoni. Le principe est d’accueillir un animal pour un, deux, trois ou quatre mois, et lui donner du réconfort qu’il n’a souvent pas connu".
Tous les frais sont pris en charge par l’association. "Il s’agit donc d’ouvrir vos portes et jardins pour accueillir des animaux maltraités et les réparer", conclut la présidente.