C’est un phénomène en constante augmentation. Des chiots maltraités et torturés ont de nouveau été recueillis par des bénévoles et pris en charge par une clinique vétérinaire. Un appel a été lancé pour trouver des familles d’accueil aux animaux.
Une quinzaine de chiots ont été trouvés dans un squat. Maltraités et torturés, ils ont été récupérés par un collectif, qui les a emmenés chez un vétérinaire. Une petite chienne a par exemple eu la queue coupée à vif.
Des chiots maltraités et torturés
Désormais en sécurité, les quinze chiots restent choqués, prostrés au fond de leur cage. Ils se trouvent dans un état " pitoyable " selon le vétérinaire Jean-Pascal Danneels.
" Ils ont été torturés. Ce sont des chiens qui ont été maltraités. Ils sont farcis de vers, farci de puces, de tiques. On voit toutes les côtes qui ressortent, les hanches qui ressortent. Les chiens sont placides, ils ne bougent pas, ils sont paniqués. C’est de la maltraitance à l’état pur. On ne peut pas tolérer ça. "
Des pièges, fabriqués avec des palettes et des cordes, ont notamment été retrouvés dans le squat. Un chiot mort a été découvert dans un des dispositifs. D’après les voisins, cela fait près de 4 ans que de tels sévices sont pratiqué dans ce lieu.
Des crimes punis par la loi
Les prises en charge pour maltraitance sont désormais régulières. D’après Cécile Squatzoni, bénévole pour un collectif d’experts, qui travaille sur le dossier de la torture animale, ces actes de torture sont punis par la loi.
Mais bien souvent, ces crimes sont perpétués par des mineurs. Se pose donc la question des souffrances qu’ils peuvent aussi subir dans leurs familles. " Ce sont aussi des enfants qui doivent souffrir pour faire ça ", estime Cécile Squarzoni.
Selon elle, pratiquer la torture sur des animaux constitue des faits " extrêmement grave ". " On sait que c’est le premier pas avant devenir des grands criminel ", ajoute-t-elle.
Un appel pour trouver des familles d’accueil
Ces chiots ont été récupérés dans un squat, et probablement sauvés de la mort, par des bénévoles associatifs. Ils lancent un appel pour trouver des familles d’accueil et des associations pour prendre en charge ces chiots.
Une demande a également été faite à la mairie pour qu’un terrain soit mis à disposition pour créer un chenil qui accueillerait ces animaux sortis de la maltraitance. Le collectif travaille activement à la mise en place de procédures avec la police et la DAAF pour tenter de lutter contre ce phénomène en constante augmentation.