Des représentants du Parti de Gauche, de La France Insoumise, de la NUPES, du Parti Socialiste, du Parti Communiste Réunionnais, d’Europe-Ecologie-Les-Verts, de syndicats, d’Attac ou encore les députés Jean-Hugues Ratenon, Perceval Gaillard et Philippe Naillet ont participé au rassemblement organisé devant la préfecture de La Réunion, à Saint-Denis, ce dimanche 16 octobre à 9h30.
Tous ont répondu à l’appel à la mobilisation, lancé par la NUPES et des associations, pour une " marche contre la vie chère et l’inaction climatique " ce dimanche 16 octobre à Paris. Le cortège s’élancera dans l’après-midi de la place de la Nation, pour rejoindre la place de la Bastille.
Une grande marche contre la politique gouvernementale
Dans une tribune parue dans le JDD, une soixantaine de personnalités apportent leur soutien à cette marche unitaire. Ils dénoncent la " stratégie du choc " dont " use " Emmanuel Macron, " se saisissant de l’inflation pour creuser les écarts de richesse, pour doper les revenus du capital, au détriment du reste ".
Salariés, mais aussi chômeurs avec et sans allocations, retraités, étudiants, lycéens, précaires ou encore saisonnier sont appelés à se mobiliser.
Cette nouvelle mobilisation s’inscrit dans la continuité des manifestations sociales des syndicats et associations des 22 et 29 septembre, et de celle du 23 septembre pour le climat.
Plusieurs organisations syndicales, dont la CGT, appellent à une journée de grève et de manifestations interprofessionnelle mardi 18 octobre, pour une revalorisation des salaires.
Des revendications sociales…
Les manifestants demandent une hausse des salaires et des minimas sociaux, un blocage des prix de l’énergie et des prix de produits de première nécessité, et un gel des loyers, face à la hausse annoncée en 2023.
Les organisateurs et participants s’opposent aussi à la réforme de l’assurance-chômage et à celle des retraites.
… et écologiques, pour une autre politique globale
Les manifestants réclament également une taxation des super-profits et des investissements massifs dans la « bifurcation » écologique. Cette marche a pour vocation à exiger un développement plus énergique et radical des réseaux de transports en commun, l’isolation des logements, la conversion vers une agriculture écologique et le déploiement des énergies renouvelables.
Pour Jean-Luc Mélenchon, cette marche est " une mise en cause globale de la politique du régime macroniste ".