L’économie n'a pas de sentiments. La préservation de l’environnement et des espèces menacées sont des sujets récents et difficilement intégrés dans les marchés boursiers. De plus avec le temps et les avancées scientifiques, on a découvert que certains poissons importés contenaient des toxines dangereuses pour le consommateur.
Ces nouvelles problématiques, ayant un point commun, elles ont été confiées au service déjà existant. De fait, avec la multiplication des missions, à effectif constant, la gestion des dossiers connaît quelques ratés.
200 requins dans un congélateur en panne
Depuis plusieurs jours, les fonctionnaires du « Fisheries Post » de la Pointe-aux-Sables travaillaient dans une atmosphère pestilentielle. L’odeur de poisson pourri étant devenue tellement insupportable qu’un officier a développé des allergies.
Après des discussions et une menace de grève, le ministère des pêches a fini par demander à une société d’intervenir. En nettoyant les locaux, les hommes de ménage ont découvert 200 requins en état de décomposition dans l’un des congélateurs. Ils avaient été saisis sur un bateau de pêche en 2019, avant d’être oubliés, révèle Le Mauricien.
100 kg de poissons toxiques saisis
La veille, les agents du ministère de l’Economie bleue ont saisi 100 kilos de Vieille babonne (rouge) et de Bourgeois. Les inspecteurs ont eu toutes les peines du monde à accéder aux chambres froides du navire, le propriétaire tentant de s’opposer à ce contrôle surprise, précise L'Express de Maurice.
En examinant les captures, les agents ont été surpris de découvrir beaucoup de Bourgeois. Ce poisson, comme les carangues et les barracudas pouvant contenir dans leur chair de la ciguatoxine, potentiellement dangereuse pour l’homme. Ils ont procédé à la saisie de toute la cargaison : Vieille et Bourgeois étant impropre à la consommation !