La lutte contre l’épidémie de dengue s’intensifie à l’île Maurice. Les fortes pluies de Belal ont offert des points d’eau stagnante aux moustiques tigre, d’où l’explosion du nombre de malades depuis la fin du mois de janvier 2024.
Pour enrayer la diffusion toujours plus rapide du virus, les autorités mauriciennes ont demandé aux militaires de participer aux opérations de fumigation des zones à risque. Le Nord, la région de Port-Louis et l’Ouest sont traités en priorité, nous informe Défimédia.
Dans le même temps, des agents des collectivités locales font du porte-à-porte pour demander aux citoyens d’éliminer de leurs jardins les différents points d’eau pouvant servir à la ponte d’une femelle moustique tigre.
Les chiffres du ministère de la Santé du 11 décembre 2023 au 5 février 2024 :
Les régions du nord les plus affectées : les services de santé recensent à Poudre-d’Or, Poudre-dOr-Hamlet, Plaine-des-Roches, Mon-Choisy, Vale, Pointe des Lascars, Pereybère, Grand-Baie, Morcellement Saint-André, Triolet, Pointes-aux-Cannoniers, Goodlands, Petit-Raffray, Arsenal et Fond-du-Sac, 98 cas.
Dans l’Ouest à Grande-Rivière-Nord-Ouest, Coromandel, Pointe-aux-Sables, La Tour Koenig, Petite-Rivière et Chebel, on comptabilise 67 cas.
Lundi 5 février, le bilan infectieux dénombrait 498 cas, dont 278 sont actifs, écrit Le Mauricien. Trois jours plus tard, il est question de 635 cas (+ 137).