Maurice : 9 tests positifs et une prolongation du confinement envisagée

Les 9 cas positifs à la Covid-19 détectés, ce dimanche 21 mars 2021, à l'île Maurice ont un lien avec le cluster de Curepipe. 8 des personnes touchées par le virus ont été identifiées grâce à un "contact tracing", la neuvième était en quarantaine. Le ministère de la Santé attendait, dans la soirée, le résultat de détections aléatoires à Canot, Petite-Rivière, Albion, Camp-Créole et Brisée-Verdière, écrit Radio One. 

Un point est partagé par l'ensemble des journaux mauriciens, le "déconfinement" devrait être repoussé. Un avis qui est défendu par le Dr Vasantrao Gujadhur, ex-Director of Health Services au ministère de la Santé de l'île Maurice, nous apprend Défimédia. Avec 198 cas positifs en 19 jours, il semble difficile d'envisager une reprise des activités le 25 mars 2021 à minuit, en l'état actuel.

Covaxin remplace AstraZeneca

L'île Maurice ne renonce pas totalement au vaccin AstraZeneca. Les citoyens vaccinés une première fois avec ce produit, recevront la seconde injection prévue. Il n'est pas question de renoncer au protocole, le ministère de la Santé et le Conseil de lutte contre la Covid n'ayant pas fait état, à Maurice, de difficultés particulières. Cependant, les 100 000 doses restantes seront, exclusivement réservées à la seconde piqûre des 100 000 citoyens déjà traités, précise L'Express de Maurice. La campagne de vaccination va donc se poursuivre. Elle s'appuiera désormais sur le Covaxin. 

Elle reprend ce lundi, avec l'accueil, en priorité des frontliner et des détenteurs de Work Access Permit. 14 centres sont dédiés à l'administration du vaccin anti-Covid, indique Défimédia. 

Les rues de Port-Louis sont désertes 

Le confinement, à Maurice, comme à La Réunion l'année dernière, offre des images surréalistes. Le silence traverse la photographie. Indian Ocean News a promené son objectif au cœur de Port-Louis. La vie nocturne a disparu. Seul le son, des néons des devantures, brise le silence qui enveloppe la capitale. L'animation du centre-ville est un lointain souvenir. Ici, comme ailleurs sur la planète, un virus invisible, sans un microscope électronique, a mis la convivialité sur pause.