Maurice : des barrières pour sécuriser le Tram-Express

L'accident mortel impliquant un motard et le Tram provoque des tensions dans la rue, mais aussi entre la majorité et l'opposition. La responsabilité du pilote du deux-roues est évidente, cependant des voix s'élèvent pour exiger l'installation de barrières de sécurité le long du Métro. 
Les opposants au Métro-Express ont matière à s'insurger depuis sa mise en œuvre. Après la démission de huit chauffeurs, ce sont les accidents de la circulation. Si le 31 janvier les dégâts étaient juste matériels, dimanche en fin de journée, un motard de 27 ans est décédé après une violente collision avec le Tram. La tragédie a eu lieu à l'intersection entre la voie du transport en commun et la route Hugnin à Barkly, Beau-Bassin.

Le soir même, les habitants du secteur, amis de la victime, menaçaient d'installer des pierres pour mettre fin aux allées et venues du métro. Les leaders politiques de l'opposition se succédaient pour soutenir la famille et dénoncer la dangerosité du site.
 

Des barrières autour des voies 


Lundi matin, les tensions apaisées, les forces de l'ordre se sont rendues sur place pour effectuer des relevés afin de déterminer les circonstances du drame. Plusieurs témoins affirment que le motard roulait vite, sûrement beaucoup trop. Il a voulu passer devant le Tram en grillant un feu rouge, une erreur fatale !

Des voix s'élèvent, depuis le début, pour demander des barrières de sécurité autour des voies du Métro. "Les autorités examinent cette demande", a souligné Alan Ganoo, ministre du Transport, le 11 février 2020 : "Jusqu’à maintenant, les experts ne semblaient pas d’accord. Ils disaient qu’il n’y avait pas de barrage pour les trams ou métro dans les autres pays", a relevé le 11 février Le Mauricien.

Une intervention qui date, il était question ce jour-là d'un accident matériel sans gravité. Pourtant, déjà, la polémique avait obligé le ministre à intervenir.