Le porte-parole de la cellule de lutte contre l'épidémie de covid-19 à Maurice aurait perçu des pots-de-vin, selon l'opposition. La Commission indépendante contre la corruption (ICAC) est saisie du dossier. L'argent aurait transité entre Madrid et l'île sœur. L'enquête débute.
Le Dr Zouber Joomaye est à nouveau à la une de l'actualité de la presse mauricienne, ce vendredi 24 juillet 2020. Cette fois, il n'est plus question de la lutte contre l'épidémie de la covid-19 ou du bilan quotidien de la maladie, mais de suspicion de corruption.
L'opposition affirme que le porte-parole de la cellule mauricienne de gestion de la crise sanitaire a profité de sa position pour percevoir d'importantes sommes d'argent de la part des fournisseurs de matériel médical. Il est question d'un investissement de 1,5 milliards de roupies mauriciennes (plus de 32 millions d'euros) écrit Le Mauricien.
La Commission indépendante contre la corruption (ICAC) s'intéresse également à 2,7 milliards de roupies mauriciennes (près de 58 millions d'euros) qui auraient été injectés par la Banque de Maurice au profit de la Société commerciale d'État (STC). Selon le responsable du parti travailliste, au cœur des révélations, des échanges privés confirmeraient la nature financière des opérations liant la STC au porte-parole.
Des auditions ont débuté. Du personnel du ministère de la Santé a été entendu. Il est prématuré d'affirmer que le Dr Joomaye a bénéficié d'un avantage financier dans ce dossier. Les éléments à charge proviennent de l'opposition. L'enquête déterminera s'ils sont crédibles. La défense fera valoir les éléments à décharge quand les mis en cause seront poursuivis, s'ils le sont.
L'opposition affirme que le porte-parole de la cellule mauricienne de gestion de la crise sanitaire a profité de sa position pour percevoir d'importantes sommes d'argent de la part des fournisseurs de matériel médical. Il est question d'un investissement de 1,5 milliards de roupies mauriciennes (plus de 32 millions d'euros) écrit Le Mauricien.
L'enquête porte également sur 2,7 milliards de roupies
La Commission indépendante contre la corruption (ICAC) s'intéresse également à 2,7 milliards de roupies mauriciennes (près de 58 millions d'euros) qui auraient été injectés par la Banque de Maurice au profit de la Société commerciale d'État (STC). Selon le responsable du parti travailliste, au cœur des révélations, des échanges privés confirmeraient la nature financière des opérations liant la STC au porte-parole.
Des auditions ont débuté. Du personnel du ministère de la Santé a été entendu. Il est prématuré d'affirmer que le Dr Joomaye a bénéficié d'un avantage financier dans ce dossier. Les éléments à charge proviennent de l'opposition. L'enquête déterminera s'ils sont crédibles. La défense fera valoir les éléments à décharge quand les mis en cause seront poursuivis, s'ils le sont.