Maurice : décès d'un enfant de deux ans positif Covid

Un enfant de deux ans, positif à la Covid, est décédé ce week-end à l'hôpital ENT. Malgré la vaste campagne de vaccination et la communication sur la balance favorable aux bénéfices, face au risque mortel, des parents préfèrent déscolariser leurs "marmailles" pour qu'ils ne soient pas vaccinés.

Ce week-end, un enfant de deux ans est décédé de la Covid à l'hôpital ENT à Vacoas-Phoenix. Pris en charge la semaine dernière, après une poussée de fièvre, la petite victime avait été testée négative, mercredi et jeudi. En fin de semaine, un énième test s'est révélé positif. Pour les proches du marmaille, c'est dans les centres hospitaliers, où il a été soumis à des examens, qu'il a contracté la maladie. 

Le ministère de la Santé, contacté par Défimédia, n'a pas souhaité s'exprimer. Des investigations sont menées pour déterminer les circonstances de cette tragédie. Il est impossible de se prononcer dans l'immédiat. L'enfant a été testé négatif lors de son admission, mais il était souffrant. Les tests, étaient-ils fiables ? Qu'elle était la raison de sa température excessive ? Les réponses à ces interrogations sont essentielles. 

Des parents déscolarisent leurs enfants

 

Près de 900 000 Mauriciens ont reçu une dose de vaccin et 835 699 deux doses, sur 1 million 222 350 habitants. Pourtant, de nombreux parents, parfois vaccinés, refusent que leurs enfants soient à leur tour "piqués". Quelques-uns expliquent qu'ils ont souffert de troubles après la seconde injection et s'inquiètent des effets secondaires du vaccin. Des citoyens ont témoigné ces derniers jours sur les pathologies handicapantes dont ils souffrent depuis la vaccination. 

Les parents préfèrent payer pour que leurs enfants ne soient pas vaccinés. Clément, père de deux enfants, témoigne dans le journal télévisé de Défimédia : "Pour que son fils et sa fille continuent leurs études à la maison, il doit débourser pour chacun, 7 000 roupies par mois (140 euros). Je n'ai pas confiance en ces vaccins. Mes enfants retourneront dans les établissements scolaires quand ils seront à nouveau admis en respectant les gestes barrières et les mesures sanitaires".