Maurice : déconfinement, le 1er mai 2021

Deux mois après l'annonce du "Lockdown", l'île Maurice va à nouveau se "déconfiner". Le retour vers la "normale" est partiel. Fini, le "Work access permit" pour circuler et se rendre au travail, cependant, les écoles, les plages, les jardins, les restaurants, etc, restent fermés.

L'île Maurice se "déconfine", le 1er mai 2021 écrit en une L'Express de Maurice. Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, ne s'est pas attardé sur les détails de ce second "déconfinement", ce qui est compréhensible. Celui-ci est partiel. En fait, la mesure phare de ce retour "à la normale" est la fin du Work access permit. Un permis de circuler délivrer par l'Etat, pour les personnes devant rejoindre leur poste dans les services dit "essentiels". 

Il est à nouveau possible de pratiquer un sport individuel, de se rendre dans les cabinets médicaux et paramédicaux. Des bazars (marchés) vont être rouverts dans des conditions sanitaires stricts. Des mesures drastiques qui s'appliqueront dans les transports en commun. Le port du masque est obligatoire, comme de se laver les mains avec du gel hydroalcoolique quand une personne pénètre dans un lieu clos.

Lors de cette intervention, très brève, le chef du gouvernement a validé ses décisions (voir la vidéo de IonNews). 

Les interdits restent nombreux

 

Certes deux, trois, activités sont à nouveau possibles à partir du 1er mai 2021, mais la liste des interdictions reste conséquente. Les plages, les jardins publics, les bars, discothèques, cinémas, salles de concerts, lieux de culte, les activités socio-culturelles, les sports collectifs, écoles, foires et restaurants (excepté plats à emporter) sont interdits. Les examens sont maintenus et les courses hippiques se déroulent à huis clos comme l'écrit Le Mauricien

Après avoir présenté ses condoléances aux familles des victimes de la Covid-19, le Premier ministre a annoncé que la stratégie vaccinale serait relancée, sans abandonner, le "contact tracing" et si besoin, l'utilisation de la quarantaine stricte pour les zones rouges. Selon les autorités, la fermeture des bourgs, où des clusters avaient été identifiés, a permis de préserver les villes et villages des districts voisins.