Maurice : l'Evasan de Navin Ramgoolam a été retardée

L'Air Ambulance Challenger en provenance de New-Delhi arrivera à 13h40, ce mercredi 8 février 2021. Dans la capitale de l'Inde Navin Ramgoolam, qui souffre de la Covid, sera pris en charge par le All India Institute of Medical Sciences (AIIMS).

L'évacuation sanitaire de l'ancien Premier ministre mauricien, Navin  Ramgolaam, 74 ans, pour être soigné de la  Covid  au  All India  Institute  of  Medical  Sciences (AIIMS) aurau lieu dans l'après-midi de ce mercredi 8 septembre 2021. L'avion en provenance de New-Delhi  arrivera à 13h40 dans l'île sœur. Il redécollera dès l'installation du l'ex-Premier ministre terminée. 

Cette Evasan (Evacution Sanitaire) laisse les citoyens, de l'île sœur, songeurs. En fin de journée, mardi, les proches du leader du Parti travailliste ont tenu à préciser : “Les frais (6,5 millions de Rs) seront encourus par le Parti travailliste, et le gouvernement se porte garant,” écrit L'Express de Maurice. Pourtant cette mise au point n'a pas atténué la polémique concernant la différence de traitement entre les élites et les autres victimes de la Covid (et qui soufraient également de comorbidités.).

Libre de payer pour être soigné ?

 

L'évacuation sanitaire de Navin Ramgoolam relance le débat sur l'accès aux soins en fonction de sa classe sociale et donc de ses moyens financiers.

Ion News titre ; Covid : Services médicaux dans le privé ou à l’étranger, une option pour tous ?

La question sous-jacente en cette période de crise sanitaire et économique est : faut-il opposer Égalité et Liberté ? Les citoyens des pays les plus pauvres dépendent des dons de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) via le programme Covax pour obtenir des vaccins. Les produits n'étant pas reconnus par les pays occidentaux, ils ne peuvent plus voyager...

Sur place, les Mauriciens, comme les Malgaches ou les Comoriens peuvent choisir d'être soignés dans un autre pays, dans une clinique privée, mais là encore c'est une question de moyens. L'égalité et la liberté, sont-elles des valeurs si communes quand elles dépendent en partie de sa naissance et donc, des moyens dont on dispose ou que l'on nous offre ?