Maurice : les écoles sont fermées pour cause d'orages et de fortes pluies

Les inondations touchent toutes les villes de l'île Maurice. Les canaux d'évacuation des eaux pluviales sont saturés
Les écoles mauriciennes sont fermées, ce mardi 22 mars 2022. Un avis de fortes pluies et orages a été émis par la station des Vacoas. Les premières précipitations sont attendues ce matin et la deuxième vague cet après-midi.

Les élèves de l'île sœur auront cours en "distanciel", ce mardi. Cette fois, il n'est pas question de Covid, mais d'intempéries. Depuis plus d'une semaine, nos voisins essuient des pluies torrentielles. Orages et averses tropicales sont à l'origine de drames et d'inondations. Le tonnerre retentit plusieurs fois par jour, ajoutant du stress à cette situation hors norme. 

Le dernier bulletin des météorologues mauriciens invite à la plus grande prudence pour les prochaines 24 heures : "Ciel plutôt nuageux ce matin avec des averses. Elles seront parfois modérées à fortes avec des orages. Ces précipitations pourraient occasionner des accumulations d'eau dans les endroits à risques et les rivières pourraient être en crue."

180 mm en douze heures

Les valeurs relevées par les services météo de l'île Maurice permettent de comprendre la décision de fermer les écoles. Lundi 21 mars 2022, les spécialistes ont relevé 180 mm de pluie en douze heures à Saint-Félix et 72 mm à Riche-Terre, nous apprend L'Express de Maurice. Il n'est pas question de records, mais simplement d'averses très soutenues qui s'abattent sur une terre détrempée. L'accumulation provoque inévitablement des inondations. 

Pour limiter les risques, les écoles sont fermées, ce mardi 22 mars 2022. Parallèlement, des discussions ont été engagées dans toutes les communes pour envisager de nouvelles mesures afin de s'adapter aux nouveaux risques climatiques. L'entretien des canaux d'évacuation des eaux pluviales, l'inspection des drains souterrains, la révision du plan d'occupation des sols deviennent indispensables.

L'urbaniste, Zaheer Allam a expliqué à Défimédia : "C’est mondial. Regardez la situation à Sydney la semaine dernière", et de préciser, "Nous devons donc renforcer la résilience des villes à plus grande échelle, ce qui nécessite d'énormes engagements financiers et demande du temps, malheureusement".

Cette image d'Eumetsat illustre la succession de dépressions qui touchent l'île sœur