Le dodo de l'île Maurice symbolise dans le monde la disparition des espèces. Colossal Bioscisences, travaille depuis 20 ans, sur l'ADN du gros oiseau (Ndlr : 10 kg et incapable de voler). Le dernier spécimen se serait éteint à la fin du 17e siècle.
Cette année, les chercheurs de l'île sœur ont découvert de nouveaux ossements. Ils ont été confiés aux généticiens américains. Cette nouvelle source d'acide désoxyribonucléique pourrait permettre de relancer la création d'un nouveau "dodo" ou de son cousin.
Ces travaux vont au-delà de l'animal depuis longtemps disparu, comme l'explique à RFI, Vikash Tatayah, directeur de la Mauritian Wildlife Foundation. Il englobe : "L'habitat et son écosystème, mais aussi les possibilités d'utiliser ces techniques pour sauver d'autres oiseaux endémiques qui peuvent connaître le même sort que le dodo."
Le loup de Tasmanie, le mammouth
Des peintures, datant de 1 626, avaient été retrouvées dans les archives des musées aux Pays-Bas. Avant la découverte d'ossement à Mare-aux-Songes en 1 865, à l'île Maurice, le dodo était classé dans la catégorie des animaux imaginaires.
Ce matériel avait permis d'effectuer les premiers travaux pour donner vie à un clone, sans succès. Avec un nouvel apport d'informations, grâce à l'ADN des ossements trouvés dans le parc naturel La Vanille cette année, de nouvelles recherches vont être lancées.
Comme pour le mammouth, le loup de Tasmanie, la résurrection du Dodo est un objectif. S’il aboutit, il permettrait à la science de préserver une partie de la biodiversité de l'île sœur (pigeon rose, entre autres), mais pas uniquement.