Maurice : les rues de Quatre-Bornes sont noyées à chaque épisode pluvieux

L'île Maurice est en vigilance, fortes pluies, alors que l'île Rodrigues reste placées en Alerte : fortes pluies.
De nombreux bourgs de l’île sœur sont régulièrement inondés par les fortes pluies. Cependant, la palme revient à Quatre-Bornes. Les rues proches du cimetière Saint-Jean sont les plus impactées. En moins d’un an, plusieurs cases ont été inondées quatre fois. Les habitants n’en peuvent plus.

Si l’alerte, fortes pluies, est toujours en vigueur sur l’île Rodrigues, l’île sœur est désormais placé en veille de fortes pluies. En gros, des nuages circulent à proximité. Ils ne devraient pas concerner nos voisins, mais la vigilance est de mise, prévient L’Express de Maurice.

Il faut dire que de nombreuses localités sont victimes d’inondations dès que des averses très soutenues s’abattent sur elles. Des causes multiples expliquent les raisons de ces immersions répétées : manque de drains, d’entretien des caniveaux, bouches d’évacuation obstruées, constructions anarchiques et changement climatique…

Les victimes de ces envahissements incontrôlables sont excédées et les élus n’ont pas de solutions immédiates à leur proposer.

Des dégâts matériels et financiers


L’un des habitants du secteur va devoir changer ses meubles pour la quatrième fois en moins d’un an. À chaque forte pluie, il se retrouve avec 15 centimètres d’eau dans sa case : "L’eau allait jusqu’au canal la Ferme. Mais désormais, elle s’accumule au niveau de la rue du cimetière puis descend jusqu’à Belle-Rose. Par ailleurs, l’eau de la rivière à Trianon descend aussi jusqu’ici. Vendredi, l’eau est montée à environ 15 centimètres dans ma maison. Cela a abîmé des meubles et à l’extérieur, l’eau a soulevé des plaques de béton."

Pour la quatrième fois en un an, les rues situées à proximité du cimetière Saint-Jean ont été inondées par des fortes pluies

L’adjoint au maire du secteur, Dooshiant Ramluckhun, interrogé par Défimédia a souligné l’ampleur de la tâche : "Il y a un projet de la National Development Unit (NDU), mais il va prendre du temps. On ne peut tolérer que les habitants aient à attendre à nouveau. Nous ne pouvons plus attendre. Il n’est pas possible qu’en rentrant du travail, on constate que sa maison a été inondée."

En attendant, La solution, il faut espérer que le déluge patiente.