Le 1er mai est une date célébrée dans de nombreux pays du monde, mais pas tous. Nos cousins mauriciens comme en France, consacrent cette journée aux travailleurs.
Ce lundi, les Confédérations syndicales des travailleurs du public et du privé (CTSP), Rezistans ek Alternativ, Federation of Progressive Union (FPU) et de nombreuses autres structures unissent leurs voix ce lundi, nous apprend Le Mauricien.
Ils demandent la revalorisation des plus bas salaires afin que personne ne touche moins de 15 000 RS par mois (303 €), l’organisation de consultations publiques pour les grandes décisions, une dose de proportionnelle dans le système électoral et d’offrir de nouveaux droits économiques, sociaux, culturels, mais aussi dans la gestion de la nature aux citoyens.
Histoire et mémoire
Ce 1er mai 2023 est placé à l’île Maurice sous le signe de l’histoire et le mémoire. La Federation of Progressive Union (FPU), L’Observatoire de la Démocratie, Women’s League for Alternative Feminist Action, Senior Citizens Association & Muvman Premye Me, proposent de rendre hommage aux glorieux anciens mauriciens du mouvement syndical.
Ce souvenir partagé est appelé : "Dibout travayer kont lavi ser". Les débats autour de la Constitution sont animés par Jocelyn Chan-Low, dans la salle des fêtes du Plaza.
Pour mémoire l’île Maurice, qui est toujours intégré au Commonwealth, est plus proche de la France, lors des célébrations de la fête du 1er mai, que des Britanniques. La Grande-Bretagne a toujours été tiraillée entre la fête de l’union de l’Angleterre et de l’Écosse qui date du 1er mai 1707 et l’anniversaire de la Reine. En 2011, un député anglais avait d’ailleurs proposé la suppression de ce jour férié du calendrier. Sans succès !