Maurice : les trois présumés importateurs de zamal réunionnais incarcérés

Les 16 sacs, contenant les 120 kg de zamal, étaient répartis dans deux véhicules
Trois des quatre Mauriciens interpellés, vendredi 15 septembre 2023, en possession de 120 kilos de zamal en provenance de La Réunion, sont poursuivis pour trafic de drogue. Trois ont été placés sous mandat de dépôt, le quatrième a été hospitalisé. Il sera présenté au juge, dès son rétablissement.

Malgré les nombreuses arrestations, ici et dans l’île sœur, les importateurs mauriciens de zamal réunionnais tentent leur chance. Vendredi matin, avant l’aube, les policiers de la brigade antidrogue ont interpellé quatre hommes.

Le premier, supposé, trafiquant a été arrêté à Cascavelle. Les inspecteurs ont saisi dans son 4x4, neuf sacs de cannabis. Les trois autres, qui ont tenté d’échapper aux forces de l’ordre, ont été appréhendés à Gentilly. Ils convoyaient sept sacs de marchandise.

Le produit saisi a été envoyé, pour analyse, au Forensic Science Laboratory. Les scientifiques ont révélé que les trafiquants convoyaient 120 kg de zamal.

Ils estiment que cette drogue, vendue au détail, aurait rapporté 125 voire 140 millions de roupies mauriciennes (soit 2 612 704 à 2 926 229 €), nous apprend L'Express de Maurice.

Trois suspects déjà connus de la justice


Trois des quatre suspects, âgés de 27 à 44 ans, sont déjà connus des forces de l’ordre.

Le premier, résident à Barkly, avait été arrêté pour trafic de substance vénéneuse (Tramadol un médicament détourné de son usage par les consommateurs de drogues dures). Le second avait été arrêté en 2008, en possession de "gandja". Le troisième, qui a été hospitalisé, est le plus connu de la justice. Il a déjà été jugé pour possession de cannabis, rébellion et possession d’arme. Tous reviendront devant la cour dans les prochaines semaines pour donner leur version des faits.

Pour mémoire, dans les pays anglo-saxons, l’instruction des dossiers s’effectue en salle d’audience. Les preuves sont débattues en public. Le Procureur et les avocats échangent leurs arguments devant les magistrats tout au long de la procédure. Celle-ci aboutira à un procès, si l’accusation a convaincu le juge de la culpabilité des mis en cause.