Maurice : malgré la situation, la réouverture des frontières est maintenue

Vendredi 1er octobre 2021, le protocole d'accueil des touristes sera allégé pour les voyageurs vaccinés. Pour les autres, la quarantaine et les tests PCR sont toujours en vigueur. Reste la situation sanitaire ! Elle est inquiétante et les polémiques se multiplient.

Comme annoncé depuis des semaines et confirmé, fin août 2021, l'île Maurice rouvre ses frontières aux touristes vaccinés, ce vendredi 1er octobre 2021. Un accueil sans restriction pour les titulaires du pass sanitaire. Les non-vaccinés sont soumis à la "quatorzaine" et à deux tests PCR, à leur frais. 

Cette annonce, va-t-elle avoir l'impact espéré sur l'économie ? L'enthousiasme est de plus en plus mesuré, depuis le rebond épidémique matérialisé en chiffre. Dimanche, les services du ministère de la Santé ont enregistré 95 nouveaux cas positifs à la Covid-19. ll s'agit, selon les autorités de 83 personnes asymptomatiques et 12 patients hospitalisés, écrit Le Mauricien

Les spécialistes espèrent que le pic de cette déferlante est passé et que désormais, un semblant de vie ordinaire va pouvoir reprendre. L'optimisme même mesuré est indispensable. L'avenir économique en dépend...

L'achat des respirateurs en question

 

L'épidémie de Covid-19 a pris de court les exécutifs. Confrontés à ce virus et à ces symptômes, les gouvernements ont réagi en urgence. À Maurice, comme dans de nombreux autres pays, les achats se sont multipliés. Certains utiles, d'autres inutiles et plusieurs légèrement précipités. Là où le bât blesse, c'est quand les commandes urgentes ont mis plus de neuf mois à arriver. Le caractère impérieux de cet achat laisse les observateurs perplexes. C'est le cas concernant des respirateurs. 

Comme dans de nombreux autres pays, l'Etat a voulu accélérer les procédures des commandes en faisant abstraction des traditionnels appels d'offres. En clair, les relais locaux ont été court-circuités pour éviter une perte de temps. Le problème est que la commande, "urgente", a mis 9 mois à être livrée et que les appareils ne correspondaient pas aux attentes des services de lutte contre la Covid, comme l'explique L'Express de Maurice. Le gouvernement a annoncé qu'il allait se faire rembourser et la société espagnole a, elle, menacé de poursuivre l'Etat pour rupture de contrat... 

En attendant, les hôptaux mauriciens font avec et au mieux...