Les Mauriciens vivent les pieds dans l'eau. Depuis des jours, les fortes pluies et les orages se succèdent sur l'ensemble de l'île sœur. Les sols ne parviennent plus à absorber le déluge. Désormais, tous les quartiers du littoral sont susceptibles d'être inondés.
Le bulletin de la station des Vacoas, de ce lundi 21 mars 2022, ne prévoit pas d'amélioration : "Des nuages plutôt actifs s'approchant de l'île par l'Est occasionneront des averses, parfois modérées à localement fortes et orageuses dans certaines régions de l'Est, du Sud, du Nord et le plateau central au cours de la matinée et en début d'après-midi".
En fin de journée, ces précipitations et quelques coups de tonnerre se décaleront vers l'Ouest, écrit Défimédia.
Les prix des légumes explosent
Conséquence de ces intempéries, les prix des fruits et légumes grimpent. En quelques jours, les tarifs du chou-chou, de la pomme d'amour (tomates) et du piment ont doublé, triplé voire quintuplé, écrit Le Mauricien.
Avant les épisodes pluvieux 500 grammes de piments (gros et petits) étaient vendus 80 roupies mauriciennes, aujourd'hui la même quantité s'affiche à 400 RS (8,18 €) ; les tomates (Pomme d'amour) : 40 à 60 RS, désormais 125 RS (2,55 €) ; le chou-chou 5 à 10 RS et depuis les épisodes pluvieux : 80 RS (1,64 €).
Ces prix semblent modérés pour La Réunion. Cependant à Maurice, cette flambée des prix a un véritable impact sur le pouvoir d'achat et la qualité de vie de la majorité des ménages. Le salaire moyen dans l'île sœur est de 973 € par mois. Combien de citoyens touchent plus et combien sont bien en dessous de cette somme. La crise Covid a très gravement affecté les classes les plus pauvres. 36 500 Mauriciens, vivent avec 156 € par mois, écrit L'Express de Maurice. Ces augmentations sont une véritable catastrophe. Ils sont contraints de se priver pour survivre.