Les COP s’enchaînent. La 28ème a ouvert, jeudi à Dubaï. Elle refermera ses portes le 12 décembre 2023. Comme à chaque fois, ces grands débats entre tous les pays donnent naissance à des feuilles de route. Malheureusement, les décisions tardent à être mises en œuvre.
C’est en quelque sorte le constat du ministre de l’Environnement de l’île Maurice, Kavy Ramano, qui tenait une conférence de presse à l’issue de l’ouverture de la session : "Nos attentes pour cette COP sont, que les pays industrialisés puissent consentir à mobiliser les financements promis antérieurement. Ces sommes sont nécessaires pour soutenir les pays en voie de développement à renforcer leur résilience. De plus, les pays industrialisés doivent revoir à la hausse leurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre", relève L'Express de Maurice.
"Loss and Damage"
Ce point est essentiel pour les pays du continent africain. C’était l’un des principaux sujets évoqués, le 6 septembre 2023, lors de la conférence préparatoire de la COP28 qui avait lieu à Naïrobi, écrit Radio One.mu.
L’Afrique, dans sa globalité, produit 2 à 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Pourtant, ses pays sont les premiers à souffrir du changement climatique. Ce phénomène est à l’origine de la famine qui a touché le Sud de Madagascar en 2021 et 2022.
Les 54 pays africains, parmi les plus pauvres de la planète, demandent que ce paradoxe soit enfin corrigé. Ils estiment l’investissement nécessaire à 600 milliards de dollars pour permettre à ce continent de 1,4 milliard d’habitants de se développer sans mettre en danger l’avenir de l’humanité.
Les conclusions de la COP28 seront dévoilées le 12 décembre prochain.