Relance du BTP, soutien de la manufacture mauricienne et aides à la sauvegarde des emplois sont les trois principaux objectifs du budget présenté, ce jeudi 4 juin 2020, par le ministre des Finances, Renganaden Padayachy. Les réactions sont positives, mais...
"Il y a des mesures positives telles que la relance de la construction et l’aide à la manufacture locale. La communauté des affaires reste néanmoins en attente de mesures fortes pour relancer plusieurs secteurs importants de notre économie" écrit Défimédia qui a contacté le syndicat patronal Business Mauritius.
Tous les dirigeants reconnaissent que ce budget 2020/2021 a été construit dans des conditions exceptionnellement difficiles comme le souligne Le Mauricien. La crise économique engendrée par la crise sanitaire était inévitable.
Le Premier ministre de l'île Maurice a conduit la conférence de presse dédiée à ce rendez-vous très attendu par l'ensemble des acteurs de l'économie. Comme toujours ces décisions sont critiqués. L'express de Maurice a retenu quelques-unes des réactions les plus marquantes à l'issue de la présentation du budget 2020/2021 :
Jessen Chandramudy, jeune comptable dans le privé, approuve le don de 15 000 roupies au personnel soignant, mais s'interroge : "Pourquoi cette mesure n’a-t-elle pas été étendue aux éboueurs et aux employés des supermarchés par exemple ?"
Faisal Jeeroobarkhan de Think Mauritius demande que l'on cesse d'autoriser les étrangers à acheter des biens immobiliers : "Des centaines de familles mauriciennes n’ont ni toit ni espace vital," et de s'insurger contre la vente de terres agricoles pour la construction de résidences, "nous risquons de graves crises alimentaires et sociales dans les années à venir."
L’industriel, François de Grivel salue les annonces gouvernementales : "Il souhaite que les débats de parts et d’autre soient sur l’économie sans considération politique".
Jocelyn Kwok, Chief Executive Officer de l'AHRIM, n'est pas totalement rassuré : "Nous souhaitons que ces annonces soient suivies de mesures fortes, précises et concrètes, autant pour l’emploi que pour la promotion touristique".
Globalement, le monde économique s'insurge contre les augmentations des taxes et salue les dons pour relancer l'économie. Les employés, ni leurs représentants syndicaux, ont été interrogés par les médias de l'île sœur, exception faite des petits planteurs.
Krepalloo Sunghoon, président de l’association , se dit satisfait de l'augmentation du prix de la tonne de sucre qui sera achetée 25 000 roupies : "L’intention est bonne. Mais espérons que ces propositions seront mises en pratique".
Tous les dirigeants reconnaissent que ce budget 2020/2021 a été construit dans des conditions exceptionnellement difficiles comme le souligne Le Mauricien. La crise économique engendrée par la crise sanitaire était inévitable.
Le Premier ministre de l'île Maurice a conduit la conférence de presse dédiée à ce rendez-vous très attendu par l'ensemble des acteurs de l'économie. Comme toujours ces décisions sont critiqués. L'express de Maurice a retenu quelques-unes des réactions les plus marquantes à l'issue de la présentation du budget 2020/2021 :
Jessen Chandramudy, jeune comptable dans le privé, approuve le don de 15 000 roupies au personnel soignant, mais s'interroge : "Pourquoi cette mesure n’a-t-elle pas été étendue aux éboueurs et aux employés des supermarchés par exemple ?"
Faisal Jeeroobarkhan de Think Mauritius demande que l'on cesse d'autoriser les étrangers à acheter des biens immobiliers : "Des centaines de familles mauriciennes n’ont ni toit ni espace vital," et de s'insurger contre la vente de terres agricoles pour la construction de résidences, "nous risquons de graves crises alimentaires et sociales dans les années à venir."
L’industriel, François de Grivel salue les annonces gouvernementales : "Il souhaite que les débats de parts et d’autre soient sur l’économie sans considération politique".
Jocelyn Kwok, Chief Executive Officer de l'AHRIM, n'est pas totalement rassuré : "Nous souhaitons que ces annonces soient suivies de mesures fortes, précises et concrètes, autant pour l’emploi que pour la promotion touristique".
Globalement, le monde économique s'insurge contre les augmentations des taxes et salue les dons pour relancer l'économie. Les employés, ni leurs représentants syndicaux, ont été interrogés par les médias de l'île sœur, exception faite des petits planteurs.
Krepalloo Sunghoon, président de l’association , se dit satisfait de l'augmentation du prix de la tonne de sucre qui sera achetée 25 000 roupies : "L’intention est bonne. Mais espérons que ces propositions seront mises en pratique".