Les pays ACP, avec l'île Maurice à sa tête, veulent se structurer pour parler d'une seule voix face à l'Union européenne. Ils dénoncent les changements incessants des règles financières qui leur valent de figurer, du jour au lendemain, sur la liste noire des paradis fiscaux.
La lutte contre l'évasion fiscale est un sujet sensible dans les pays où elle est pratiquée, mais également dans ceux qui en bénéficient. Des centres financiers ont fleuri, dans les années 80 et ne cessent de se multiplier depuis, dans les petits pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP).
Ces banques offshores permettent aux multimillionnaires et milliardaires de la planète de dissimuler une partie de leurs revenus et ainsi d'échapper aux impôts dans leur pays.
De nombreuses voix s'élèvent depuis 2008 et la crise financière mondiale pour dénoncer cet état de fait.
Afin d'apaiser les esprits, l'Union européenne a modifié sa législation et surtout recensé les fameux paradis fiscaux. Trois listes ont été créées : blanche, grise et noire. En fonction de la rapidité des réponses aux demandes d'informations des ministère des Finances des États membres, les pays ACP sont classés sur l'une des listes.
Les 79 pays réunis à Nairobi au Kenya, les 6 et 8 décembre 2019, dénoncent les décisions unilatérales de l'UE et demandent à être informés afin de s'adapter en temps et en heure aux éventuels changements de critères. Nando Bodha, ministre des Affaires Étrangères de l'île sœur, qui présidait cette réunion explique : "Tous les petits pays qui ont un secteur financier important, se retrouvent confrontés à une décision unilatérale de l’UE, avec des critères et des listes qui leur son imposé" note IonNews.
Ces banques offshores permettent aux multimillionnaires et milliardaires de la planète de dissimuler une partie de leurs revenus et ainsi d'échapper aux impôts dans leur pays.
De nombreuses voix s'élèvent depuis 2008 et la crise financière mondiale pour dénoncer cet état de fait.
79 petits pays veulent parler d'une seule voix
Afin d'apaiser les esprits, l'Union européenne a modifié sa législation et surtout recensé les fameux paradis fiscaux. Trois listes ont été créées : blanche, grise et noire. En fonction de la rapidité des réponses aux demandes d'informations des ministère des Finances des États membres, les pays ACP sont classés sur l'une des listes.
Les 79 pays réunis à Nairobi au Kenya, les 6 et 8 décembre 2019, dénoncent les décisions unilatérales de l'UE et demandent à être informés afin de s'adapter en temps et en heure aux éventuels changements de critères. Nando Bodha, ministre des Affaires Étrangères de l'île sœur, qui présidait cette réunion explique : "Tous les petits pays qui ont un secteur financier important, se retrouvent confrontés à une décision unilatérale de l’UE, avec des critères et des listes qui leur son imposé" note IonNews.