Des gardiens seraient impliqués dans le meurtre de Jean-Caël Permès, le 5 mai, dans sa cellule de la prison de La Bastille. Deux détenus ont été entendus et accusent les gardiens du crime. Quatre matons sont en détention provisoire, depuis ce vendredi 8 mai 2020, pour assassinat.
L'affaire Permès n'a pas fini de faire des vagues à l'île Maurice. Quatre gardiens de la prison de La Bastille ont été placés en détention provisoire. Ils sont suspectés d'avoir participé au passage à tabac mortel de Jean-Caël Permès, le 5 mai 2020 en début de nuit.
Deux détenus, incarcérés à proximité de la cellule, où Permès a été retrouvé mort, ont été interrogés par la "Major Crime Investigation Team du Central Criminal Investigation Department", de l'île sœur. Ils mettent directement en cause les matons. Ils ont distinctement entendu les voix et les cris. L'un des deux hommes, détenus depuis plus d'un an, a identifié les gardiens.
Les deux témoins sont très inquiets et craignent désormais pour leurs vies. Leur avocat a envoyé un courrier au commissaire des prisons, écrit L'Express de Maurice, pour lui faire part : "des appréhensions des deux prisonniers". Un troisième homme, incarcéré à proximité de la cellule de la victime, le 5 mai 2020, sera entendu dans la journée de ce mardi 12 mai 2020.
Les matons suspectés d'être impliqués dans la mort de Jean-Caël Permès vont être examinés par les médecins légistes qui ont effectué l'autopsie du corps du détenu décédé. Ils vont rechercher des traces sur leurs corps, soit des coups qu'ils ont porté ou de ceux qu'ils auraient pu recevoir pendant cette tragédie.
Les policiers en charge des investigations s'intéressent également aux vidéos de surveillance et aux images des portables des gardiens qui travaillaient l'après-midi du 5 mai 2020 à la prison de La Bastille. Ces recherches n'ont pas été fructueuses et pour cause. Les caméras ne fonctionnaient pas au moment du drame. L'administration carcérale a expliqué que la prison avait été victime d'une coupure d'électricité, le 5 mai en fin de journée, précise Ion News.
Cette version interroge, et les principaux intéressés sont désormais suspectés d'avoir facilité l'assassinat. Il n'est, désormais, pas question de meurtre, mais d'un crime prémédité, le système de vidéo-surveillance ayant été coupé avant la mort de Permès.
Deux détenus, incarcérés à proximité de la cellule, où Permès a été retrouvé mort, ont été interrogés par la "Major Crime Investigation Team du Central Criminal Investigation Department", de l'île sœur. Ils mettent directement en cause les matons. Ils ont distinctement entendu les voix et les cris. L'un des deux hommes, détenus depuis plus d'un an, a identifié les gardiens.
Les détenus témoins de l'assassinat ont peur
Les deux témoins sont très inquiets et craignent désormais pour leurs vies. Leur avocat a envoyé un courrier au commissaire des prisons, écrit L'Express de Maurice, pour lui faire part : "des appréhensions des deux prisonniers". Un troisième homme, incarcéré à proximité de la cellule de la victime, le 5 mai 2020, sera entendu dans la journée de ce mardi 12 mai 2020.
Les matons suspectés d'être impliqués dans la mort de Jean-Caël Permès vont être examinés par les médecins légistes qui ont effectué l'autopsie du corps du détenu décédé. Ils vont rechercher des traces sur leurs corps, soit des coups qu'ils ont porté ou de ceux qu'ils auraient pu recevoir pendant cette tragédie.
La vidéo-surveillance de la prison défectueuse le soir du crime
Les policiers en charge des investigations s'intéressent également aux vidéos de surveillance et aux images des portables des gardiens qui travaillaient l'après-midi du 5 mai 2020 à la prison de La Bastille. Ces recherches n'ont pas été fructueuses et pour cause. Les caméras ne fonctionnaient pas au moment du drame. L'administration carcérale a expliqué que la prison avait été victime d'une coupure d'électricité, le 5 mai en fin de journée, précise Ion News.
Cette version interroge, et les principaux intéressés sont désormais suspectés d'avoir facilité l'assassinat. Il n'est, désormais, pas question de meurtre, mais d'un crime prémédité, le système de vidéo-surveillance ayant été coupé avant la mort de Permès.