Maurice : un appel d'offre pour remplacer le Tresta star

L'île Maurice a lancé un appel d'offre pour se doter d'un nouveau navire avitailleur. Un choix délicat après le naufrage de Tresta Star le 2 février dernier
L'île Maurice doit remplacer le Tresta Star. L'avitailleur s'est échoué à Saint-Philippe le 2 février 2022, depuis les navires, en manque de carburant, ne peuvent plus être ravitaillés au large de l'île sœur.

Le remplacement du Tresta Star est une urgence pour l'île Maurice. La ministre de l'Environnement, Kavy Ramano étudie avec minutie les candidatures. Pour l'instant, les huit dossiers déposés par des opérateurs, pour fournir une nouvelle barge pétrolière, ont été rejetés.

Ce remplacement est nécessaire, mais compte tenu de l'accident du précédent navire avitailleur (NDLR : le Tresta Star s'est échoué à Saint-Philippe, le 2 février 2022.), le choix est délicat. 

À l'île Maurice, comme dans l'ensemble des pays de la zone, le naufrage de la barge sur les côtes réunionnaises est dans toutes les mémoires. Cet accident a entrainé une pollution sur les côtes Sud-Sud-Est de notre département. Un incident, heureusement juste matériel, mais il a des conséquences importantes pour la nature. Par ailleurs, la lutte contre la pollution et pour la dépollution a un coût de plus en plus élevé.

Le naufrage du Tresta Star toujours d'actualité

Localement, ce dossier n'est toujours pas refermé. Suzette Emma de Réunion la 1ère nous apprend : "La préfecture attend toujours les propositions de l’armateur du navire mauricien échoué le 2 février dernier à Saint-Philippe. Celui-ci et son assureur ont jusqu’à samedi pour présenter un plan respectueux des règles de sécurité et de l’environnement."

Du côté de Port-Louis, également, le respect de l'environnement devient un sujet majeur. Cette semaine, la députée, Joanna Bérenger, a interpellé le ministre sur une fuite de pétrole dans le port. Au total, 13 500 litres d'eau ont été pollués, par les 4 500 litres de fuel lourd qui se sont échappés des cuves proches du quai D.

Par ailleurs, la représentante du peuple, spécialisée dans la protection de la biodiversité marine, a alerté le ministre sur la qualité des rapports fournis par l'EIA. Selon elle, sept de ces huit documents sont simplement des "copier-coller", écrit Le Mauricien.