Maurice : un collégien vient de porter plainte contre la police, pour brutalité

Le mineur, accompagné de ses parents et d'un avocat, a porté plainte mercredi contre la police mauricienne. Il affirme avoir été victime de violences
Un collégien, âgé de 17 ans, a porté plainte mercredi contre la police. Il affirme avoir été brutalisé par les forces de l’ordre lors de son interpellation, mardi à la gare de Rose-Hill. Des accusations niées par les mis en cause. La scène, filmée par un témoin, circule sur les réseaux sociaux.

Une enquête a été ouverte pour déterminer, si un collégien mauricien (NDLR : le terme de collégien dans les pays anglo-saxon n’a pas la même signification qu’en France), âgé de 17 ans, a été victime de violences policières, ce mardi 30 août 2022, à la gare de Rose-Hill. La victime présumée a porté plainte, mercredi auprès de l’Independant Police Complaint Commission (IPCC). Il était accompagné d’un avocat. La famille du jeune homme était également présente.

Mardi après-midi, des adolescents chahutent dans la gare, Place Jean Cardinal Margeot Bus Station et tramway. Les policiers en charge du secteur interviennent pour ramener le calme, comme l’explique Le Mauricien. Immédiatement, l’un des étudiants chante se met à chanter : "Polico krapo". Le ton monte, le calme revient, puis c’est l’incident !


Un buzz sur les réseaux sociaux

Impossible de déterminer si le plaignant a été victime de violences policières, lors de son interpellation filmée, comme le montre cette vidéo publiée par L’Express de Maurice. Il est clair, sur les images de l’arrestation. Il règne une tension et l’interpellation est mouvementée, mais à première vue, le collégien n’a pas été ostensiblement frappé.

Le plaignant, aurait-il subi des violences, par la suite ?

Impossible de répondre, seule l’enquête pourra répondre à cette question.

Si cet incident a pris une telle ampleur, c’est aussi dû aux révélations qui datent du mois de mai 2022, concernant les passages à tabac de présumés délinquants, lors de leurs interpellations et en garde à vue. Des vidéos ont été diffusées sur Internet. Les victimes sont frappées et torturées.
Les accusations graves, du jeune homme, sont désormais entre les mains de la justice de l’île sœur. La presse ne précise pas, s’il a remis un certificat médical aux services de l’IPCC.