Les macaques de l’île Maurice vendus aux laboratoires pharmaceutiques européens et américains proviennent d’élevages dédiés. Depuis plusieurs années, les petits primates exportés doivent impérativement provenir de ces fermes.
Malheureusement, pour certains l’appât du gain est plus fort que la législation et le respect de la vie animale.
Suite à la collecte d’informations confirmant l’existence d’un trafic illégale de primates, vendredi soir, les policiers de Terre-Rouge, aidés de leurs homologues du CID (Central Investigation Division), ont décidé d’intervenir, écrit L’Express de Maurice. Cette opération a permis de découvrir 250 macaques enfermés dans des cages.
Capturés dans les forêts
Le patron de cette ferme clandestine, un homme de 49 ans, a été interpellé. Il a été inculpé par un juge du tribunal de Pamplemousse pour cruauté animale.
Le Mauricien explique que les bâtiments qui abritaient les "élevages" illégaux étaient munis de caméras de surveillance.
Les singes étaient enfermés dans des cages de 80 cm de haut et 40 cm de large. Un espace si restreint que les macaques ne pouvaient pas bouger. Les animaux qui étaient enfermés dans le second bâtiment étaient enfermés dans les mêmes cages, mais n’avaient ni lumière, ni ventilation.
Selon les inspecteurs, les petits animaux, qui avaient été capturés dans les forêts mauriciennes (malgré l’interdiction) devaient être vendus à des laboratoires…, mais plus sûrement à des trafiquants, les laboratoires pharmaceutiques étant très surveillés.