Maurice : un réseau de prostitution Biélorusse tente de s'implanter

Une Biélorusse de 38 ans a révélé aux policiers qu'un Franco-Mauricien et son épouse, une compatriote, tentent d'implanter un réseau de prostitution dans l'île sœur. Ils font venir des filles de son pays, d'Ukraine et de Russie. Ces "Escort-Girl" travaillent dans les boites de nuit "select".

Malgré la pandémie et les restrictions touristiques qui frappent l'île Maurice, comme la plupart des îles tropicales, celle-ci reste une cible pour les trafiquants. Cette fois, la menace vient des pays de l'Est. Un Franco-Mauricien et son épouse, Biélorusse, dirigeraient la filière. 

Le 5 janvier 2022, une femme de 38 ans, débarquée de Minsk fin décembre 2021, pousse la porte d'un commissariat du Nord de l'île sœur pour porter plainte contre un couple originaire de son pays et l'un de leurs "clients". Elle aurait été contrainte d'avoir des rapports sexuels avec cet homme. Elle avait refusé, mais ses "amis" lui avaient confisqué son passeport et menaçaient de s'en prendre à sa famille.

Le lendemain, elle aurait profité d'une énième soirée arrosée, pour s'éclipser au petit jour après avoir récupéré sa pièce d'identité, écrit Le Mauricien.

Le couple ne répond plus

 

L'affaire semble crédible et de nombreux récits confirment l'existence de ces réseaux. Défimédia a recueilli les confidences anonymes d'un Mauricien, témoin de cette prostitution de luxe : "C'est un réseau qui sévit essentiellement sur la côte Ouest. Il est réservé aux riches clients. Les filles qui viennent savent qu'elles peuvent gagner rapidement de l'argent en vendant leurs charmes. Parfois, il y a des différences importantes entre les promesses et la réalité. Certains clients fortunés, ou VIP, sont violents. C'est une affaire connue de la police, mais les recruteurs ne sont pas inquiétés"

Selon la presse locale, la plaignante a déjà quitté l'île Maurice et les mis en cause n'ont pas répondu à la convocation des inspecteurs. Seul, leur avocat est venu. Des recherches ont été lancées, mais sans les présumés "souteneurs", ni les clients, l'enquête s'annonce très compliquée...