Les 62 migrants Sri-lankais, interceptés vendredi dernier sur un bateau de pêche au large de St Philippe, ont pu s'entretenir avec leurs avocats. Des demandes d'asile politique sont aujourd'hui en cours.
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Après avoir pu s'entretenir hier soir avec une dizaine de migrants, notamment femmes et enfants, placés en zone d'attente à l'aéroport Roland Garros, Maître Mihidoirie Ali et ses confrères ont pu rencontrer ce matin les autres réfugiés d'origine sri-lankaises interceptés vendredi dernier au large de La Réunion.
Une quarantaine de personnes, principalement des hommes, sont eux en zone de rétention dans un hôtel du chef-lieu. Six policiers veillent à ce qu'ils ne quittent pas l'établissement.
Des représentants de la Cimade, association qui accompagne les étrangers dans la défense de leurs droits, ainsi que La Ligue des Droits de l'Homme étaient présents pour s'assurer du respect des procédures et de l'application du droit français. Selon eux, des irrégularités de procédure ont été constatées depuis l'arrivée des migrants mais la situation tend à s'améliorer au fil des jours. Un traducteur cinghalais, langue officielle du Sri Lanka, a été appelé en renfort pour faciliter la communication entre les réfugiés et les avocats.
Le reportage de Marie-Ange Frassati:
En début d'après-midi, les avocats se sont rendus au centre d'attente de l'aéroport Roland Garros pour rencontrer les autres réfugiés placés là-bas. Tous demandent l'asile politique. Une cinquantaine de dossiers a déjà été enregistré. Les avocats, qui dénoncent une mauvaise volonté des autorités, n'ont encore pas pu s'entretenir avec dix migrants, dont l'un qui est hospitalisé. A l'issue de l'ensemble des entretiens, les dossiers seront ensuite transmis à l'OFPRA, l'Office français de protection des réfugiés et apatrides. Cette structure est chargée d'assurer en France l'application des Convention de Genève (28 juillet 1951) et de New York (1954) relative au statut des réfugiés. En fonction de la situation, l’OFPRA traite la demande selon la procédure normale ou selon la procédure dite accélérée. Avec une procédure normale, l’office dispose de 6 mois pour étudier et statuer sur une demande. Dans la procédure accélérée, l’OFPRA dispose de 15 jours suivant l’enregistrement de la demande pour statuer. Ce délai est ramené à 96 heures si l'individu est placé en rétention administrative.
On a observé des irrégularités dans la procédure
Des représentants de la Cimade, association qui accompagne les étrangers dans la défense de leurs droits, ainsi que La Ligue des Droits de l'Homme étaient présents pour s'assurer du respect des procédures et de l'application du droit français. Selon eux, des irrégularités de procédure ont été constatées depuis l'arrivée des migrants mais la situation tend à s'améliorer au fil des jours. Un traducteur cinghalais, langue officielle du Sri Lanka, a été appelé en renfort pour faciliter la communication entre les réfugiés et les avocats.
Le reportage de Marie-Ange Frassati:
En début d'après-midi, les avocats se sont rendus au centre d'attente de l'aéroport Roland Garros pour rencontrer les autres réfugiés placés là-bas. Tous demandent l'asile politique. Une cinquantaine de dossiers a déjà été enregistré. Les avocats, qui dénoncent une mauvaise volonté des autorités, n'ont encore pas pu s'entretenir avec dix migrants, dont l'un qui est hospitalisé. A l'issue de l'ensemble des entretiens, les dossiers seront ensuite transmis à l'OFPRA, l'Office français de protection des réfugiés et apatrides. Cette structure est chargée d'assurer en France l'application des Convention de Genève (28 juillet 1951) et de New York (1954) relative au statut des réfugiés. En fonction de la situation, l’OFPRA traite la demande selon la procédure normale ou selon la procédure dite accélérée. Avec une procédure normale, l’office dispose de 6 mois pour étudier et statuer sur une demande. Dans la procédure accélérée, l’OFPRA dispose de 15 jours suivant l’enregistrement de la demande pour statuer. Ce délai est ramené à 96 heures si l'individu est placé en rétention administrative.