Près de 1 500 actions annoncées dans l’hexagone, une vingtaine à La Réunion, le mouvement du 17 novembre mobilise les citoyens. Depuis tôt le matin, plusieurs blocages ont été mis en place dans l’île. Prix des carburants, vie chère, quelles sont les motivations des Gilets Jaunes ?
Annoncé depuis plusieurs semaines, le mouvement du 17 novembre se veut apolitique et déconnecté des syndicats. Désormais expression d’une colère citoyenne, il a pris naissance sur les réseaux sociaux. D'abord, c’est la hausse des taxes des carburants qui a été pointée du doigt, mais au fur et à mesure d’autres revendications s’y sont ajoutées.
A La Réunion, le prix des carburants ne cesse d’augmenter depuis le début de l’année. La Région Réunion a en effet relevé le taux de la taxe qui s’y applique, notamment du fait de la baisse des dotations de l’Etat. Une hausse qui s’inscrit dans la cadre de la transition énergétique voulue par Emmanuel Macron, d’où la colère au niveau national.
La politique du président de la République et du gouvernement est au cœur des contestations. Trop de taxes, pas assez de pouvoir d’achat, les manifestants font valoir leur rejet des politiques publiques actuellement menées. Ils lui reproche de se tourner vers la finance et d'oublier les plus pauvres. Ils estiment que leurs revenus ne leur permettent plus d’assumer le quotidien.
Henry-Claude Elma et Willy Fontaine sont allés à leur rencontre dans l’Est.
Prix des carburants et vie chère sont certes au cœur des revendications, mais ce ne sont pas les seuls arguments avancés. Les arguments sont en effet plus nombreux et surtout plus variés. Difficile de cerner un point de crispation en particulier.
Parmi ceux avancés, on entend notamment celui du mode de consommation. Ainsi à Saint-Paul, les Gilets Jaunes avaient ce matin pour objectif d’empêcher les gens de se rendre à la grande surface de Savannah. Le discours était clair : " Allez à la boutique du coin ".
Le reportage de Jean-Marc Seguin.
A Saint-Denis, des Gilets Jaunes ont bloqué la Route du Littoral, immobilisant dans le tunnel à la sortie de l'axe, pendant plusieurs heures, des automobilistes et notamment des voyageurs qui se rendaient à l'aéroport.
Des automobilistes qui se montrent compréhensifs et partagent parfois les revendications des manifestants.
Le reportage de Delphine Poudroux et de Thomas Lemoullec.
A La Réunion, le prix des carburants ne cesse d’augmenter depuis le début de l’année. La Région Réunion a en effet relevé le taux de la taxe qui s’y applique, notamment du fait de la baisse des dotations de l’Etat. Une hausse qui s’inscrit dans la cadre de la transition énergétique voulue par Emmanuel Macron, d’où la colère au niveau national.
Emmanuel Macron dans le viseur
La politique du président de la République et du gouvernement est au cœur des contestations. Trop de taxes, pas assez de pouvoir d’achat, les manifestants font valoir leur rejet des politiques publiques actuellement menées. Ils lui reproche de se tourner vers la finance et d'oublier les plus pauvres. Ils estiment que leurs revenus ne leur permettent plus d’assumer le quotidien.
Henry-Claude Elma et Willy Fontaine sont allés à leur rencontre dans l’Est.
Un modèle de société contesté
Prix des carburants et vie chère sont certes au cœur des revendications, mais ce ne sont pas les seuls arguments avancés. Les arguments sont en effet plus nombreux et surtout plus variés. Difficile de cerner un point de crispation en particulier.
Parmi ceux avancés, on entend notamment celui du mode de consommation. Ainsi à Saint-Paul, les Gilets Jaunes avaient ce matin pour objectif d’empêcher les gens de se rendre à la grande surface de Savannah. Le discours était clair : " Allez à la boutique du coin ".
Le reportage de Jean-Marc Seguin.
Une colère comprise malgré les difficultés de circulation
A Saint-Denis, des Gilets Jaunes ont bloqué la Route du Littoral, immobilisant dans le tunnel à la sortie de l'axe, pendant plusieurs heures, des automobilistes et notamment des voyageurs qui se rendaient à l'aéroport.
Des automobilistes qui se montrent compréhensifs et partagent parfois les revendications des manifestants.
Le reportage de Delphine Poudroux et de Thomas Lemoullec.
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