Le moringue séduit de plus en plus les filles. Chez les jeunes elles sont majoritaires parmi les licenciés du Comité Réunionnais de moringue. Découverte de leurs motivations à l'occasion de la deuxième manche du Championnat de La Réunion.
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C'est tout un symbole. Les jardins du musée de Villèle à Saint-Paul, l'ancienne demeure de Madame Desbassyns, accueillent la seconde manche du Championnat régional de moringue. Des combats sportifs auxquels se livraient clandestinement les esclaves dans les plantations. Sa pratique s'est poursuivie jusqu'au début du vingtième siècle avant de renaître dans les années 90 sous l'impulsion du champion de France de boxe française Jean-René Dreinaza.
Aujourd'hui le moringue se porte bien : 19 écoles dont 15 affiliées au Comité Réunionnais, 600 pratiquants et même une dizaine de clubs dans l'Hexagone. Ce dynamisme, il le doit notamment aux filles.
Dans la tranche d'âge des 8-14 ans elles sont les plus nombreuses. Séduites, par une discipline sportive, culturelle autant qu'artistique. Le moringue est un art martial qui emprunte à la danse dans sa chorégraphie. Yoana, 12 ans, l'apprécie pour les acrobaties et la souplesse qu'il lui offre. "Ça me fait du bien" lâche à côté d'elle la souriante Alicia, 9 ans. La Saint-Andréenne, licenciée depuis un an, n'hésite pas à parler de "passion". Camille, 11 ans affectionne particulièrement le mélange combat et danse. Sa mère l'accompagne lors des entraînements et des compétitions. Depuis ses débuts il y a un an et demi elle trouve sa fille "plus disciplinée à la maison".
Aujourd'hui le moringue se porte bien : 19 écoles dont 15 affiliées au Comité Réunionnais, 600 pratiquants et même une dizaine de clubs dans l'Hexagone. Ce dynamisme, il le doit notamment aux filles.
Dans la tranche d'âge des 8-14 ans elles sont les plus nombreuses. Séduites, par une discipline sportive, culturelle autant qu'artistique. Le moringue est un art martial qui emprunte à la danse dans sa chorégraphie. Yoana, 12 ans, l'apprécie pour les acrobaties et la souplesse qu'il lui offre. "Ça me fait du bien" lâche à côté d'elle la souriante Alicia, 9 ans. La Saint-Andréenne, licenciée depuis un an, n'hésite pas à parler de "passion". Camille, 11 ans affectionne particulièrement le mélange combat et danse. Sa mère l'accompagne lors des entraînements et des compétitions. Depuis ses débuts il y a un an et demi elle trouve sa fille "plus disciplinée à la maison".