Les salariés du groupe Bourbon Bois à St-Pierre sont inquiets pour leur avenir car leur entreprise est en difficulté depuis plusieurs mois. Ils ont entamé ce lundi un mouvement de grève.
Les commandes de bois en Malaisie ont été stoppées depuis novembre dernier, le nombre de construction pour 2018 réduites de moitié et il est demandé aux commerciaux de ne plus ramener de contrats. Voilà ce que dénonce le personnel des entreprises Bourbon Bois SAS, BB Primo SAS, Villas Bourbon Bois SAS, BBI SAS, SPIB SAS et BBE SAS en grève ce lundi.
« Néna de grosses maisons individuelles de 250 m2 que nou peut pas honoré car si nou fé sa, nou sava avec tout le stock de bois et tous les petits travaux pour les réunionnais nou pourra pu faire » déclare Yannis, représentant de l’Union Régionale 974.
Outre les employés, les artisans entrepreneurs et les transporteurs sont également impactés par ce coup de frein donné à l’activité commerciale. « Y a pas de cases, y a pas de bois, y a rien pour construire… pour nous c’est la cata », déplore Joël Lauret, entrepreneur en bâtiment.
Davy Métro, lui, est transporteur et il assure : « mon entreprise aujourd’hui lé en danger. C’est 70% du chiffre que mi fé chez Bourbon Bois. Mwen néna 8 personnels. Aujourd’hui avec la baisse d’activité, mi sera obligé passe au licenciement, c’est-à-dire 4 personnes […] Chez Bourbon Bois nou lété soit disant une famille mais depuis un moment nou lé considéré comme des moins que rien ».
Tous lancent un cri d’alarme au président de la société. Ils espèrent un réapprovisionnement prochain en bois qui leur permettra de poursuivre les chantiers entamés. Ils souhaitent également pouvoir reprendre les prospections auprès de la clientèle, ce qui leur garantira une activité pérenne et donc la sauvegarde de leur emploi.
« Néna de grosses maisons individuelles de 250 m2 que nou peut pas honoré car si nou fé sa, nou sava avec tout le stock de bois et tous les petits travaux pour les réunionnais nou pourra pu faire » déclare Yannis, représentant de l’Union Régionale 974.
Outre les employés, les artisans entrepreneurs et les transporteurs sont également impactés par ce coup de frein donné à l’activité commerciale. « Y a pas de cases, y a pas de bois, y a rien pour construire… pour nous c’est la cata », déplore Joël Lauret, entrepreneur en bâtiment.
Davy Métro, lui, est transporteur et il assure : « mon entreprise aujourd’hui lé en danger. C’est 70% du chiffre que mi fé chez Bourbon Bois. Mwen néna 8 personnels. Aujourd’hui avec la baisse d’activité, mi sera obligé passe au licenciement, c’est-à-dire 4 personnes […] Chez Bourbon Bois nou lété soit disant une famille mais depuis un moment nou lé considéré comme des moins que rien ».
Tous lancent un cri d’alarme au président de la société. Ils espèrent un réapprovisionnement prochain en bois qui leur permettra de poursuivre les chantiers entamés. Ils souhaitent également pouvoir reprendre les prospections auprès de la clientèle, ce qui leur garantira une activité pérenne et donc la sauvegarde de leur emploi.