Un nouveau cas de coronavirus ce vendredi, soit 441 cas à La Réunion

Test de dépistage du coronavirus.
La préfecture et l’ARS confirment un nouveau cas de coronavirus, ce vendredi 15 mai, à La Réunion. La Réunion compte désormais 441 cas de Covid-19 depuis l'apparition du premier cas le 11 mars dernier. Ce dernier cas enregistré est importé.
La préfecture de La Réunion et l’Agence Régionale de Santé annoncent un nouveaux cas de coronavirus ce jeudi 14 mai. La Réunion compte désormais 441 cas depuis l’apparition du virus dans l’île, le 11 mars dernier. Ce dernier cas est importé.
 


70% de cas importés

Selon la préfecture de La Réunion, sur les 441 cas, 439 ont été investigués à cette heure par l’ARS et Santé publique France. Deux cas sont encore en cours d'investigation. Les cas importés représentent toujours 70% des cas.

- Cas importés (personnes qui ont contracté la maladie en dehors du territoire) : 311, dont 11 évacuations sanitaires.
- Cas autochtones secondaires (personnes ayant un lien direct avec des cas importés) : 66
- Cas autochtones (personnes ayant un lien indirect ou n’ayant aucun lien avec un cas importé) : 62
 


Treize patients hospitalisés

Actuellement, 13 patients atteints du Covid-19 sont hospitalisés à La Réunion. Quatre d'entre eux, dont trois évacuations sanitaires, sont pris en charge en réanimation. Les neuf autres, dont huit évacuations sanitaires, sont hospitalisés dans d'autres services.

Tranches d’âge des cas investigués :

- 0 à 14 ans : 7,9 % (34 cas)
- 15 à 44 ans : 41,5 %
- 45 à 64 ans : 39,4 %
- 65 à 74 ans : 7,2 %
- 75 ans et plus : 4 %
 


3 500 personnes "contact"

Tous les cas confirmés font l’objet de l’identification de toutes les personnes ayant été en contact avec ces malades (entourage familial, professionnel, passagers proches dans les avions…).

A ce jour, près de 3 500 personnes ont été identifiées dans le cadre du contact-tracing organisé par l’ARS. Toutes ces personnes ont été contactées par l’ARS afin de leur demander un confinement strict, de s’assurer de leur état de santé, de les orienter sans délai vers le SAMU-15 en cas d’apparition de signes et de leur livrer des masques afin de s’assurer d’une protection envers leur entourage proche.
 
Les autorités affirment que l’objectif reste "d’identifier le plus précocement possible tout cas pour rapidement retracer son parcours, recontacter et isoler toute personne qui aurait été en contact avec ce cas pendant sa période de contagiosité".

Avec le dé-confinement, le dispositif de contact-tracing a été réorganisé dans le but de :
- gagner du temps pour limiter toujours davantage le risque de propagation du virus
- pouvoir toucher le plus grand nombre de personnes possible : sachant qu'après le dé-confinement on peut prévoir qu'une personne contaminée pourra exposer en moyenne 20 personnes (contre 7, observé jusqu'à présent pendant la période du confinement).
 

Un dispositif à trois niveaux

Afin de prendre en compte ce nombre important de personnes, le dispositif de contact-tracing reposera désormais sur 3 niveaux différents et complémentaires :
 
  • Premier niveau : le médecin traitant ou le médecin prescripteur du test, pour la recherche et identification des personnes ayant été en contact étroit 48 heures avant le début des symptômes (entourage familial le plus proche).
  • Second niveau : l'Assurance-maladie, pour l’identification des cas contacts au-delà de l’entourage familial (milieu professionnel, amical …), l’appel de ces personnes pour leur donner toutes recommandations nécessaires parmi lesquelles figurent l'obligation, désormais, de se faire tester systématiquement (même sans symptômes) et l'obligation de respecter au moins une quatorzaine de jours d'isolement à domicile, voire plus dans certains cas.
     
  •  Troisième niveau : l’ARS, qui va appeler régulièrement les personnes contaminées et les personnes contact pour vérifier auprès d'elles que tout se passe bien à domicile pendant les périodes d'isolement indispensable.
 L’ARS procèdera également aux investigations des situations complexes et des cas regroupés en collectivités pour repérer précocement et limiter la formation de cluster.