Les Réunionnais qui souhaiteraient ramener des fruits ou d’autres végétaux en métropole devront obligatoirement tout déclarer à la Daaf. La règlementation a en effet changé et un certificat phytosanitaire peut même être demandé en cas de contrôle.
C’est une nouvelle réglementation qui est passée un peu sous les radars. Depuis le 1er avril dernier, les Réunionnais doivent faire attention à ce qu’ils emportent dans leurs valises. Désormais, les fruits et les autres végétaux qu’ils pourraient être à même de transporter pour leurs proches en métropole doivent être déclarés.
Letchis, margoze, longanis, fruits de la passion... Tout doit désormais faire l'objet d'une inspection par la DAAF, la Direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt de La Réunion. Depuis décembre 2019, les voyageurs réunionnais en étaient dispensés à condition de ne pas dépasser les 5 kg.
Finie la tolérance
Mais cette tolérance fait désormais partie du passé. Il faut montrer pattes blanches à la DAAF, dans les 48 heures avant le départ, en se rendant dans les locaux de l'administration, à l'aéroport, ou encore à La Providence à Saint-Denis, voire à Saint-Pierre.
Comme l’explique Laurent-Xavier Delmotte, adjoint au chef de service de la DAAF, un examen visuel sera réalisé dans le but de vérifier la présence d’éventuelles maladies végétales pouvant présenter un risque pour le territoire de destination.
"A l’issue de cet examen, un certificat phytosanitaire sera remis à la personne qui pourra ainsi voyager quelle que soit la quantité des végétaux transportés", indique le responsable. Un document qui pourra vous êtes réclamés une fois arrivé à destination.
750 euros d'amende
Quel est le risque encouru pour les contrevenants ? Les voyageurs s’exposent à une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros. Les mangues, piment, combavas, poivrons, citrons et autres agrumes restent, eux, strictement interdits car ils représentent un danger pour l’agriculture en Europe continentale en raison de la présence d’organismes nuisibles à La Réunion.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :