Des réserves et des recommandations
L’autorité émet quelques réserves sur ce projet, mais elle estime surtout que l’approvisionnement en roches du chantier doit se faire en fonction d’un calendrier cohérent et non de contraintes administratives.
L’autorité environnementale fait trois recommandations principales : il faudrait selon elle réactualiser les estimations de roches nécessaires à la NRL et savoir clairement quelle carrière peut apporter quelle quantité. Elle souhaite aussi plus d’informations sur le bruit et la pollution générée par les camions.
Pollution et trafic de poids lourds en cause
Et à propos justement des camions elle souligne qu’avec Bellevue, le trafic de poids lourds sur la Route des Tamarins augmente de 25 %. Enfin, elle veut aussi savoir si c’est l’option d’une carrière fonctionnant 24h/24 ou seulement en journée qui est privilégiée.
Il est également rappelé que cette carrière n’est pas compatible avec le PLU de Saint-Paul, et c’est là que l’autorité précise que dans le dossier qui lui a été transmis, il est question de la procédure de PIG, qui permet de passer outre ce plan local d’urbanisme.
Sur l’aspect purement environnemental cette fois, l’autorité estime qu’il faudra obtenir une dérogation au régime d’interdiction sur les espèces protégées, contrairement à ce que prévoit le projet. Elle pense aussi qu’il faut plus d’informations sur la qualité de l’air. Elle trouve enfin que la somme de 200 000 euros pour la remise en état du site n’est sans doute pas très réaliste.
C’est un avis, qui sera transmis au Préfet. Ensuite, à lui de trancher sur ce projet de carrière à Saint-Paul.