NRL : les transporteurs poursuivent leur mobilisation devant la Région

Les transporteurs restent mobilisés devant la Région
Les transporteurs continuent leur mouvement devant l'hôtel de la Région Réunion. Ils sont vent debout contre l'option viaduc pour le Nouvelle route du littoral.

Leur détermination ne faiblit pas. Ils ont passé la nuit devant les grilles de la Pyramide Inversée. Des dizaines de transporteurs campent depuis maintenant plus de vingt-quatre heures devant l'hôtel de Région. 

Et ils comptent bien poursuivre leur grève illimitée jusqu'à la prochaine assemblée plénière qui se tiendra ce vendredi. 

L'option viaduc bien plus chère

Les syndicats de transporteurs rejettent en bloc l'option tout viaduc de la Nouvelle route du littoral confirmée hier, à Paris, par Huguette Bello, à l'issue de la signature de l'accord de financement de la fin des travaux de la NRL. Un choix approuvé par le Premier ministre, Jean Castex. 

Le "tout viaduc", une option qui sera beaucoup plus chère mais aussi plus longue dans le temps, selon les transporteurs.

" Il faut que les Réunionnais et les Réunionnaises comprennent que cette route est en train de coûter deux fois, trois fois plus chère" explique Jean-Gaël Rivière, président de la Fédération Nationale des Transports Routiers. 

Le reportage de Réunion La 1ère :

NRL : les transporteurs poursuivent leur mobilisation devant la pyramide inversée

Un délai encore plus long ? 

La fin de construction du futur viaduc a été annoncée pour 2029 par la Région. Un délai impossible à tenir selon les transporteurs.

"Il faudra recommencer toutes les études, demander à nouveau toutes les autorisations. Il faut que les Réunionnais comprennent que pendant quatre ou cinq ans, ils ne rouleront toujours pas sur cette Nouvelle Route du littoral" ajoute Didier Hoarau, président de l'Organisation des transporteurs indépendants. 

Quid du Zourite 

Ces travaux vont nécessiter le retour du Zourite dont la collectivité s'est séparée en 2019. Mais, la plateforme ne serait plus adaptée à cette seconde partie des travaux. 

"Si toutes les autorisations sont acceptées, il faudra reconstruire une nouvelle barge Zourite. Celle qui a fait le premier viaduc n'est pas dimensionnée pour travailler sur l'autre partie parce que les fonds sur plus profond".

Il faudra également reconstruire l'usine qui sert à fabriquer les piliers et tabliers du viaduc, donc relancer de nouveaux appels d'offre.