Le vaccin contre le paludisme n’est plus une utopie. Le laboratoire britannique GSK est parvenu à élaborer enfin le sérum qui permet de limiter les effets de ce virus responsable de combien de morts en Afrique et en Asie ?
La primeur de cette annonce, importante pour l’Afrique et l’Asie, est revenue au directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Il a immédiatement souligné que les tests du Mosquirix (RTS,S) réalisés au Ghana, au Kenya et au Malawi ont été convaincants : "Il s'est avéré sûr et efficace, entraînant une réduction substantielle du paludisme grave et une baisse des décès d'enfants".
Neuf autres pays recevront le vaccin en 2023 et 2024
L’OMS en concertation avec l’UNICEF et l’Alliance du vaccin a décidé de fournir le Mosquirix, sans attendre, au Bénin, à la République démocratique du Congo, au Cameroun, Burundi, Burkina Faso, Libéria, Niger, l’Ouganda et la Sierra Leone.
En 2025, 18 millions de doses seront distribuées dans douze autres pays, mais trente états du continent ont déjà fait la demande. Un second vaccin est en cours de finalisation, il s’agit du R21/Matrix-M. Il a été développé par l’université d’Oxford et sera produit en Inde par le Serum Institute (SII). La procédure de préqualification sera bientôt terminée.
"Il est vraiment important de se rappeler presque chaque minute qu'un enfant meurt du paludisme... (Les vaccins est un outil supplémentaire dans la boîte pour lutter contre la maladie", a déclaré Kate O'Brien, directrice de l'OMS.
En 2021, 619 000 personnes sont mortes du paludisme dans le monde. En 2030, l’OMS estime qu’il faudra produire 80 à 100 millions de doses de vaccins contre cette maladie, nous apprend Seychelles News Agency via l'AFP.