Madagascar interdit d'exploiter ou commercialiser les bois précieux. Alex Georget, ministre de l'Environnement et du développement durable, peu compter sur le ministère de la Défense nationale pour engager cette lutte contre les trafiquants armés. Le mot d'ordre est zéro tolérance !
Le gouvernement malgache veut mettre fin à la déforestation. Une urgence absolue pour sauver la faune et la flore de la Grande île. Le mot d'ordre d'Alex Georget, le ministre de l'Environnement et du développement durable, est zéro tolérance pour les trafiquants de bois précieux.
Afin de mettre un terme à ce pillage en règle de la nature, il est désormais interdit d'exploiter ou de commercialiser le bois de rose, l'ébène et le palissandre à Madagascar.
Pour parvenir à faire appliquer la loi, le ministère de la Défense et associé au ministère de l'Environnement. Les trafiquants sont lourdement armés et n'hésitent pas à tirer pour "protéger" leurs chargements. Sans le renfort de l'armée, cette volonté, comme les précédentes décisions ministérielles, n'a aucune chance d'aboutir.
Lexpressmada.com rappelle que, depuis 2010, quatre décrets ont été publiés pour condamner, toujours plus sévèrement, les trafiquants. Aujourd'hui, ils encourent dix ans de travaux forcés et 50 millions à cent millions d'ariarys d'amende. Pourtant, des dizaines de bateaux se succèdent dans les ports et emportent, chaque jour, leurs précieux chargements à l'autre bout de la planète.
Le défi est immense pour Madagascar et il concerne l'ensemble du globe. C'est en effet l'écologie globale du pays qui est en "jeu". La lutte risque d'être difficile et parsemée d'embûches. Aujourd'hui, les principaux patrons de ces réseaux mafieux sont connus et ne se soucient pas, un seul instant, des décisions gouvernementales. Une partie de cet argent aurait permis de financer la campagne électorale de candidats à l'élection présidentielle.
La semaine dernière, Alex Georget s'est déplacé à Andasibe, parc national situé sur la côte Est. Le ministre à peine parti, le trafic a repris. Que dire de l'exploitation du palissandre à Menabe-Antimena ? Une réserve et du trafic de bois de rose dans le Nord de l'île...
Afin de mettre un terme à ce pillage en règle de la nature, il est désormais interdit d'exploiter ou de commercialiser le bois de rose, l'ébène et le palissandre à Madagascar.
L'armée va lutter contre les trafics de bois précieux
Pour parvenir à faire appliquer la loi, le ministère de la Défense et associé au ministère de l'Environnement. Les trafiquants sont lourdement armés et n'hésitent pas à tirer pour "protéger" leurs chargements. Sans le renfort de l'armée, cette volonté, comme les précédentes décisions ministérielles, n'a aucune chance d'aboutir.
Lexpressmada.com rappelle que, depuis 2010, quatre décrets ont été publiés pour condamner, toujours plus sévèrement, les trafiquants. Aujourd'hui, ils encourent dix ans de travaux forcés et 50 millions à cent millions d'ariarys d'amende. Pourtant, des dizaines de bateaux se succèdent dans les ports et emportent, chaque jour, leurs précieux chargements à l'autre bout de la planète.
Les réserves ne sont pas épargnées par les trafiquants
Le défi est immense pour Madagascar et il concerne l'ensemble du globe. C'est en effet l'écologie globale du pays qui est en "jeu". La lutte risque d'être difficile et parsemée d'embûches. Aujourd'hui, les principaux patrons de ces réseaux mafieux sont connus et ne se soucient pas, un seul instant, des décisions gouvernementales. Une partie de cet argent aurait permis de financer la campagne électorale de candidats à l'élection présidentielle.
La semaine dernière, Alex Georget s'est déplacé à Andasibe, parc national situé sur la côte Est. Le ministre à peine parti, le trafic a repris. Que dire de l'exploitation du palissandre à Menabe-Antimena ? Une réserve et du trafic de bois de rose dans le Nord de l'île...