Deux-cent-vingt-deux tortues radiata viennent d'être rapatriées à Madagascar. Les précieux reptiles, pour la biodiversité, ont été interceptés aux Comores par les douaniers qui ont interpellé quatre Malgaches et deux Comoriens.
Madagascar, l'un des pays les plus pauvres de la planète, manque cruellement de moyens pour protéger ses richesses. Parmi elles, la tortue radiata ou tortue étoilée, reptile terrestre dont la carapace est reconnaissable entre toutes, avec ses taches claires qui ressemblent à des étoiles.
En 2018, les douanes des Comores ont arrêté six trafiquants, quatre Malgaches et deux Comoriens. Les six hommes avaient transporté les animaux sur une vedette depuis la Grande île vers l'archipel, d'où elles devaient être exportées vers l'Asie du Sud-Est.
Le ministère de l'Environnement et du développement durable s'est réjouit du retour des 222 tortues, tout en soulignant qu'il avait fallu huit mois pour finaliser l'opération. Le ministre, Alexandre Georget, a précisé : "Nous tentons de retrouver les tortues et de les rapatrier en dépit de nos maigres moyens. Nous savons que des milliers de tortues sont en captivité dans des pays asiatiques, aux Comores et à l'île Maurice".
Les 222 tortues qui ont été ramenées à Mada grâce au Turtle Survival Alliance. Elles ont été placées en quarantaine avant d'être relâchées dans leur habitat naturel.
En 2018, les douanes des Comores ont arrêté six trafiquants, quatre Malgaches et deux Comoriens. Les six hommes avaient transporté les animaux sur une vedette depuis la Grande île vers l'archipel, d'où elles devaient être exportées vers l'Asie du Sud-Est.
Des milliers de tortues radiata exportées illégalement
L'Express de Madagascar note que 23 tortues sont décédées depuis leur interception par les gabelous comoriens.Le ministère de l'Environnement et du développement durable s'est réjouit du retour des 222 tortues, tout en soulignant qu'il avait fallu huit mois pour finaliser l'opération. Le ministre, Alexandre Georget, a précisé : "Nous tentons de retrouver les tortues et de les rapatrier en dépit de nos maigres moyens. Nous savons que des milliers de tortues sont en captivité dans des pays asiatiques, aux Comores et à l'île Maurice".
Une espèce en danger critique
Les braconniers, les trafiquants et les receleurs risquent des sanctions extrêmement lourdes. Ce reptile fait parti, pour l'Union internationale pour la conservation de la nature, des espèces en danger critique d'extinction. La vente, l'achat et bien sûr le trafic font l'objet de peines d'amendes très élevées, voire de prison.Les 222 tortues qui ont été ramenées à Mada grâce au Turtle Survival Alliance. Elles ont été placées en quarantaine avant d'être relâchées dans leur habitat naturel.