Près de dix millions de malgaches sont appelés aux urnes ce mercredi 19 décembre pour le second tour de la présidentielle. Les électeurs devront choisir, sur fond de règlement de compte, entre deux anciens chefs d'état malgaches Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina.
•
Au premier tour, en novembre dernier, deux leaders politiques se qualifiaient pour le second tour des présidentielles à Madagascar. Andry Rajoelina, pour Initiative Émergence Madagascar, comptait une légère avance avec 39,23 % des suffrages, contre 35,35 % pour Marc Ravalomanana du Madagascar Action Plan.
Deux hommes qui ont déjà revêtu le costume de chef d'Etat malgache. Deux protagonistes de la crise de 2009 qui ont du convaincre, en quelques semaines, un électorat réticent qu'ils avaient changé. Élu Président en 2002, Marc Ravalomanana a été contraint à la démission sept ans plus tard suite à un coup d'Etat du maire de la capitale Antananarivo. Andry Rajoelina avait alors été installé par l'armée à la tête du pays. La crise qui s'en est suivie n'a trouvé une issue qu'en 2013. Suite à la pression internationale, aucun des deux hommes n'avait été autorisé à se présenter à la nouvelle élection présidentielle.
Le gouvernement a décrété cette journée fériée pour inciter les gens à se déplacer dans les bureaux de vote. Rappelons qu'au premier tour, le 7 novembre dernier, 45 % des électeurs ne sont pas venus voter. Ces dernières semaines, les deux hommes ont sillonné le pays pour tenter de convaincre les indécis. La campagne s'est également jouée sur les réseaux sociaux. Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina dispose, chacun, de près de 100 000 suiveurs sur leurs pages Facebook.
Des opérations séductions pour convaincre les abstentionnistes, déterminants dans ce scrutin. Seules 194 voix séparaient les candidats qualifiés au 1er tour.
Ils doivent également composer avec un désenchantement des Malgaches qui pensent que cette élection ne va pas changer grand-chose à leur quotidien. 90 % de la population malgache vit actuellement sous le seuil de pauvreté, avec moins de 3 dollars par jour, indique la Banque mondiale.
Un ressenti qui pourrait expliquer le peu d'affluence ce matin dans les bureaux de vote, ouverts dès 6h (heure de Madagascar). Ils auront jusqu'à 17h (heure de Madagascar) pour faire leur devoir citoyen. La CENI, commission électorale, collectera ensuite les résultats avant de proclamer le nom du nouveau Président malgache vers Noël.
Deux hommes qui ont déjà revêtu le costume de chef d'Etat malgache. Deux protagonistes de la crise de 2009 qui ont du convaincre, en quelques semaines, un électorat réticent qu'ils avaient changé. Élu Président en 2002, Marc Ravalomanana a été contraint à la démission sept ans plus tard suite à un coup d'Etat du maire de la capitale Antananarivo. Andry Rajoelina avait alors été installé par l'armée à la tête du pays. La crise qui s'en est suivie n'a trouvé une issue qu'en 2013. Suite à la pression internationale, aucun des deux hommes n'avait été autorisé à se présenter à la nouvelle élection présidentielle.
Le taux de participation va être déterminant ce mercredi.
Le gouvernement a décrété cette journée fériée pour inciter les gens à se déplacer dans les bureaux de vote. Rappelons qu'au premier tour, le 7 novembre dernier, 45 % des électeurs ne sont pas venus voter. Ces dernières semaines, les deux hommes ont sillonné le pays pour tenter de convaincre les indécis. La campagne s'est également jouée sur les réseaux sociaux. Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina dispose, chacun, de près de 100 000 suiveurs sur leurs pages Facebook.
Des opérations séductions pour convaincre les abstentionnistes, déterminants dans ce scrutin. Seules 194 voix séparaient les candidats qualifiés au 1er tour.
Ils doivent également composer avec un désenchantement des Malgaches qui pensent que cette élection ne va pas changer grand-chose à leur quotidien. 90 % de la population malgache vit actuellement sous le seuil de pauvreté, avec moins de 3 dollars par jour, indique la Banque mondiale.
Un ressenti qui pourrait expliquer le peu d'affluence ce matin dans les bureaux de vote, ouverts dès 6h (heure de Madagascar). Ils auront jusqu'à 17h (heure de Madagascar) pour faire leur devoir citoyen. La CENI, commission électorale, collectera ensuite les résultats avant de proclamer le nom du nouveau Président malgache vers Noël.