Les services sanitaires ont identifié treize cas de peste présumés. Des analyses sont en cours, mais le doute des médecins est très faible. Cette soudaine réapparition de la peste correspond à la multiplication des feux de brousse qui chassent les rats vers des villes surchargées d'immondices.
Ce n'est pas encore la panique, mais les autorités sanitaires de Madagascar sont très inquiètes. Treize personnes, probablement victimes de la peste, ont été admises à l'hôpital depuis le début du mois. Le docteur Armand Rafalimannantsoa, directeur de la surveillance épidémiologique pour le ministère de la Santé a confié son inquiétude à L'Express de Madagascar de la multiplication des feux de brousse : "Ce sont les signes précurseurs d'une cohabitation entre les rats et l'homme. Ces pratiques obligent les rats à quitter leur habitat. Ces rongeurs sont le vecteur de la peste".
Le ministère de l'Environnement et du développement durable a été alerté dès le 23 juillet 2019 sur l'incidence des feux de brousse. Des brigades spécialisées ont été mises en place afin de sensibiliser les paysans sur les conséquences de ces feux de végétation. Si les discussions restent vaines, les sanctions vont être renforcées et appliquées sans faille. Par ailleurs, le ministère va engager une lutte acharnée contre les décharges sauvages. Assainir, la capitale et ses faubourgs sont une urgence absolue.
Les premiers cas de peste ont été localisés à Faratsiho, Ambatomirahavavy et Arivonimamo trois petites communes situées sur les hauts plateaux de la Grande île, déjà touchées par cette maladie par le passé. Le médecin en charge de la veille sanitaire souhaite obtenir un meilleur contrôle des passagers qui se déplacent en taxi-brousse : "Nous avons besoin de savoir leur nom, d'où ils viennent et où ils vont quand ils sont dans les secteurs concernés. La sensibilisation ne suffira pas à prévenir une épidémie de peste".
Les villes croulent sous les déchets
Le ministère de l'Environnement et du développement durable a été alerté dès le 23 juillet 2019 sur l'incidence des feux de brousse. Des brigades spécialisées ont été mises en place afin de sensibiliser les paysans sur les conséquences de ces feux de végétation. Si les discussions restent vaines, les sanctions vont être renforcées et appliquées sans faille. Par ailleurs, le ministère va engager une lutte acharnée contre les décharges sauvages. Assainir, la capitale et ses faubourgs sont une urgence absolue.
Le premier foyer est localisé au Sud-Sud-Ouest d'antananarivo
Les premiers cas de peste ont été localisés à Faratsiho, Ambatomirahavavy et Arivonimamo trois petites communes situées sur les hauts plateaux de la Grande île, déjà touchées par cette maladie par le passé. Le médecin en charge de la veille sanitaire souhaite obtenir un meilleur contrôle des passagers qui se déplacent en taxi-brousse : "Nous avons besoin de savoir leur nom, d'où ils viennent et où ils vont quand ils sont dans les secteurs concernés. La sensibilisation ne suffira pas à prévenir une épidémie de peste".