Hier soir, jeudi 29 novembre, deux chiots ont encore été sauvés à Saint-Pierre par l'APEBA, l'Association pour l'Eudcation à la Bienvaillance Animale, avec l'aide de la Police Nationale. Ils étaient enfermés en plein soleil dans une cage à poule, sans eau et sans nourriture, dans leurs excréments. Le propriétaire des animaux a expliqué les enfermer car "ils ont chassé les poules car ils avaient faim".
Saisie de 11 animaux
Cet exemple est un cas de maltraitance animale parmi tant d'autres et une procédure judiciaire est en cours contre le propriétaire des 2 chiots, baptisés depuis Tacos et Ramen par l'association. Ils sont placés en famille d'accueil d'urgence.
Mais pour l'APEBA, il n'y a pas un jour sans un sauvetage. En début de semaine, c'est une saisie de 11 animaux qui a eu lieu, 3 chiens, 5 chats et 3 chatons. L'association s'est rendue chez la propriétaire des lieux avec la gendarmerie et une perquisition du Parquet.
Des cadavres d'animaux découverts
Sur place, un chien était enfermé dans une pièce depuis plusieurs mois, sans jamais pouvoir sortir. Mais il y avait aussi des chats en très mauvais état, enfermés dans des cages à lapins avec leurs chatons, ainsi que des cadavres. Au total, une vingtaine de chats, quatre chiens et même une tortue à la carapace cassée.
"Les pièces du logement étaient remplies d'urine et d'excréments", rapporte l'association. Certains animaux étaient en urgence vitale et ont été hospitalisés. Plus de la moitié des chats sont malades, aveugles, ou avec un coryza avancé.
L'APEBA précise que la propriétaire des animaux a déjà été condamnée pour maltraitance, avec interdiction de détenir des animaux.
Comment signaler un acte de maltraitance ?
Quelles sont les démarches si vous voulez signaler un acte de maltraitance envers un animal ou si vous suspectez ou entendez que des chiens sont torturés ou maltraités ?
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Appelez le 17
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Contactez les associations de protection animale comme l'APEBA sur les réseaux sociaux.
- Remplir le formulaire de signalement
Pour rappel, la maltraitance animale qu'elle soit volontaire ou non, est punie par la loi. Les faits de maltraitance aggravés peuvent valoir jusqu'à 4 ans de prison et 50 000 euros d'amende.