Opérée il y a 4 ans, j’ai perdu 47 kilos ! (Le témoignage de Nadège Miniama, présidente d’association contre l’obésité)

Nadège Miniama, présidente de l'association Vers une nouvelle vie
L’obésité est une maladie, pas un choix de vie. Il ne suffit pas de manger moins et d’avoir de la volonté pour y échapper. Le faire comprendre, c’est le but de la  journée européenne, chaque 18 mai.
Nadège Miniama est la présidente de l’association Vers une nouvelle vie, association qui accompagne des personnes qui, comme elle, ont eu recours (ou vont avoir recours) à la chirurgie bariatrique. L’opération, elle la considérait comme sa « dernière chance » de s’en sortir.
Ça n’est pas une solution de facilité
Elle a perdu 47 kg et depuis 4 ans « tout va bien, ça ne revient pas » mais elle rappelle qu’avant de passer au bloc, il y a « tout un protocole et tout un processus » à respecter (6 mois à un an de suivi « avec nutritionnistes, diététiciens…et psychologues »).

Besoin de suivi et de soutien.

Celles et ceux qui prennent ce chemin chirurgical ont besoin de soutien « avant l’opération, pendant tout leur parcours, pendant et après ». « On est là pour leur donner l’envie de reprendre le sport, leur premier allié. »

5 jours après la journée européenne, c’est la journée mondiale

Le 23 mai, l’association dont Nadège est la présidente organise justement une journée d’animations sur l’obésité. Ce sera au parc de la Trinité à Saint-Denis, de 14h à 17h.
Au programme : Sport et cuisine light et surtout équilibrée.
Car pour Nadège Miniama, la clé ce sont les habitudes alimentaires locale…qu’ « il faudra changer dans l’avenir ».
Pour l’instant, elle n’est pas du tout convaincue par l’interdiction des produits «plus sucrés à marque égale» entre outre-mer et hexagone : «Ça n’a rien changé du tout»

Pour aller plus loin :

La campagne du Collectif National des Associations d’Obèses(CNAO)