Paillotes dégradées : les deux manifestants laissés libres et placés sous contrôle judiciaire

Les deux manifestants interpellés et placés en garde à vue, dimanche et lundi, après avoir saccagés des restaurants de plage à l'Hermitage sont ressortis libres du tribunal de Champ-Fleuri. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire en attendant leur procès en mai.
Dimanche 8 avril, lors d’un rassemblent à l'Hermitage pour protester contre l’occupation du bord de mer par des restaurants, plusieurs manifestants ont détruit la clôture d’un des établissements et semé le trouble dans d'autres.

L’un d’entre-eux, un homme d’une vingtaine d’année originaire de Ste-Anne, est suspecté d'avoir démoli la clôture du Coco Beach à coups de massue. Il a été interpellé à son domicile dimanche en fin de journée et placé en garde à vue. Il est poursuivi pour « dégradation de biens en réunion », passible de 5 ans d’emprisonnement.

Un second individu, originaire de St-Paul, est lui suspecté d’avoir fourni la masse qui a servi à démolir la clôture et causé des dommages aux paillotes.

Les suspects ressortent libres du tribunal

Les deux hommes ont été présentés au parquet de St-Denis cet après-midi. A leur arrivée au tribunal, des dizaines de personnes ont manifesté leur soutien aux protestataires en scandant « libérés, libérés ! »

Une présentation à huis clos. La presse et le public sont tenus à l'extérieur du palais de justice. A l'issue de leur convocation devant le juge, les deux suspects sont ressortis libres du tribunal de Champ-Fleuri. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire et sont convoqués en correctionnelle le mois prochain.