Santé Publique France Océan Indien indique ce vendredi 19 avril, que 22 cas de paludisme importés ont été enregistrés à La Réunion depuis le début de l'année.
Des cas majoritairement importés des Comores
Les autorités sanitaires notent que le nombre de cas de paludisme déclarés, au retour des Comores, est en augmentation depuis 2022. Cette année, 64% des cas importés viennent de l'archipel, où une épidémie palustre sévit. Les 36% restants viennent de Madagascar.
Les malades sont majoritairement des hommes, âgés d'une quarantaine d'années. Le parasite Plasmodium Falciparum est responsable de 21 cas sur les 22. Il est transmis à l'homme par un moustique dit "anophèle", femelle.
Quatre des patients atteints de paludisme ont un critère de sévérité de la maladie dépassant les 4%.
Le nombre de personnes hospitalisées continue néanmoins de baisser, avec 50% des cas hospitalisés cette année, contre 69% en 2022.
Pour rappel, il n’existe pas de transition directe d’une personne infectée sur une autre pour le paludisme.
164 cas de leptospirose
Dans le même point épidémiologique, Santé Publique France Océan Indien précise aussi que depuis le 1er janvier 2024, 164 cas de leptospirose autochtones ont été déclarés à l’ARS.
L’incidence de cette année est bien supérieure à celles des années précédentes. A la même période en 2022, 93 cas avaient été déclarés et 51 cas en 2023, avec 164 cas annuels.
À noter que depuis le début de l’année, plus de 55% des cas résidaient dans le sud de l’île, près de 20% dans l’Ouest ou l’Est et pour 5% dans le Nord de l’île.