Depuis le début de l’année, un décès et 17 cas de paludisme ont été diagnostiqués à La Réunion. Des cas importés, précise l’Agence Régionale de Santé.
Pas de circulation autochtone à La Réunion
En moyenne, nous avons une dizaine de cas par an, des cas importés. Il n’y a pas de circulation autochtone sur l’île. Dr Patrick Mavingui, directeur de recherche au CNRS à La Réunion
Dr Patrick Mavingui, directeur de recherche au CNRS à La Réunion
Le paludisme est une maladie mortelle, provoquée par la piqûre d’un moustique. Ce dernier ne circule plus à La Réunion depuis 1979. Au niveau mondial, on enregistre plus de 500 000 décès par an.
Une transmission par le moustique
En cas d’infection, le parasite peut se détecter au niveau sanguin. Il n’existe pas de transition directe d’une personne infectée sur une autre, précise le scientifique. Fièvre, vomissements, manque d’appétit sont parmi les symptômes prépondérants.
Un vaccin efficace contre le paludisme a pu être élaboré et testé avec succès en Afrique, mais n’est pas encore accessible à tous. Pour le Dr Patrick Mavingui, il ne faut pas compter sur le vaccin, le plus important étant la protection contre les piqûres de moustique.
Se protéger des piqûres de moustiques
En moyenne, un Réunionnais sur eux qui voyage dans une zone où le paludisme circule ne prend aucune précaution particulière. Si le parasite a pu être éradiqué à La Réunion, il reste présent dans le bassin Océan Indien, comme aux Comores ou à Madagascar.
Lors de déplacements dans ces pays, il faut prendre des précautions, particulièrement dans la période pluvieuse, où les moustiques sont les plus nombreux. Un traitement préventif est recommandé, ainsi que de dormir sous une moustiquaire et utiliser des produits répulsifs.