Paludisme : un décès et 17 cas diagnostiqués à La Réunion depuis le début de l’année

Le paludisme est toujours présent dans plusieurs pays de la zone Océan Indien, rappelle l’Agence Régionale de Santé, ce jeudi 29 juin.

Un décès lié au paludisme

Depuis le début de l’année, l’ARS a recensé un décès lié au paludisme d’importation contracté lors d’un voyage.

17 cas importés à La Réunion

Par ailleurs, 17 cas de paludisme ont été recensés à La Réunion depuis le début de l’année. Le dernier rapport de Santé Publique France sur les cas importés de paludisme à La Réunion signale qu’environ un Réunionnais sur deux qui s’est rendu dans une zone où le paludisme circule ces dernières années n’a pris aucune précaution particulière.

Une piqûre de moustique

Le paludisme, maladie provoquée par la piqûre d’un moustique appelé anophèle, ne circule plus à La Réunion depuis 1979. Les cas diagnostiqués dans l’île sont des cas de paludisme dits d’importation, c’est-à-dire que la maladie a été contractée lors d’un voyage hors de La Réunion.

En 2022, 16 cas de paludisme d’importation avaient été diagnostiqués à La Réunion, Santé Publique France. Il y en avait un en 2021 en raison du Covid, 16 cas en 2020, 27 cas en 2015 ou encore 84 cas en 2010 et 142 cas en 2005.

Les vacances, période à risques

"En cette période de vacances scolaires, le risque d’introduction de cette maladie à La Réunion est élevé", précise l’ARS.

Elle recommande aux voyageurs la plus grande vigilance lors de leurs déplacements dans certains pays de la zone Océan Indien (Comores, Madagascar), en Afrique sub-saharienne (dont l’Afrique du Sud), en Inde et en Asie du sud-est.

Quelles précautions prendre ? 

Avant votre départ, vous pouvez vous informer et prendre un traitement préventif contre le paludisme si nécessaire. Il faut aussi se protéger des piqûres de moustiques pendant son séjour.

En cas d’apparition de fièvre pendant le séjour et au retour à La Réunion, vous devez consulter immédiatement un médecin ou le service de consultation des voyageurs du CHU.

Pour s’informer sur les pays à risque, consultez la carte interactive de l’institut Pasteur sur le site en cliquant ici.