Le pape est arrivé hier soir, mercredi, à Maputo au Mozambique. Il débute ainsi une tournée de 6 jours dans l’Océan Indien. Dès demain, le souverain pontife se rendra à Madagascar avant de s’envoler lundi pour Maurice.
A son arrivée à l’aéroport de Maputo, le pape François, acclamé par la foule, a été accueilli par le président de la République, mais aussi par l’ensemble du gouvernement, des parlementaires et autres dignitaires.
Si la guerre civile avait pris fin en 1992, après 16 années de conflit, la Renamo avait repris les armes en 2013 contre le gouvernement dirigé par le Frelimo, le Front de libération du Mozambique. En 2016, un cessez-le-feu avait été déclaré et des négociations s’en étaient suivies.La Renamo, Résistance nationale du Mozambique, s’engage donc, 27 ans après la fin de la guerre civile, à désarmer ses membres, soit 5 221 combattants.
Sur place, le pape François a appelé à un renforcement de " cette réconciliation fraternelle ", " seule espérance pour une paix solide et durable ". Une rencontre est ainsi prévue ce jeudi 5 septembre au matin avec les forces politiques et civiles du pays. Le souverain pontife s’entretiendra également avec les jeunes du pays.
De plus, en mars dernier, le cyclone Idai avait fait 600 morts et des centaines de milliers de sans-abri lors de son passage sur la deuxième ville du pays, Beira.
Soutenir la paix et oublier les heures sombres
Au Mozambique, le pape François apporte un message de paix et de renoncement aux armes. Il vient ainsi encourager les efforts entrepris en ce sens avec le récent accord de paix. Le 6 août dernier, le gouvernement mozambicain et la Renamo, ancienne rébellion désormais principal parti d’opposition du pays, signaient un traité de paix historique.Si la guerre civile avait pris fin en 1992, après 16 années de conflit, la Renamo avait repris les armes en 2013 contre le gouvernement dirigé par le Frelimo, le Front de libération du Mozambique. En 2016, un cessez-le-feu avait été déclaré et des négociations s’en étaient suivies.La Renamo, Résistance nationale du Mozambique, s’engage donc, 27 ans après la fin de la guerre civile, à désarmer ses membres, soit 5 221 combattants.
Sur place, le pape François a appelé à un renforcement de " cette réconciliation fraternelle ", " seule espérance pour une paix solide et durable ". Une rencontre est ainsi prévue ce jeudi 5 septembre au matin avec les forces politiques et civiles du pays. Le souverain pontife s’entretiendra également avec les jeunes du pays.
Le défi climatique
Au cours de cette journée du jeudi, il devrait prendre la parole à 3 reprises. Des prises de paroles attendues d'autant que le Mozambique se trouve en ce moment même en période électorale. Elles devraient notamment porter sur les questions de changement climatique, le pays possédant près de 2 000 km de côtes sur l'Océan Indien fait partie des 10 plus menacés.De plus, en mars dernier, le cyclone Idai avait fait 600 morts et des centaines de milliers de sans-abri lors de son passage sur la deuxième ville du pays, Beira.